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L’horreur dans une crèche de Libramont: un bébé de 14 mois perd la vie dans des circonstances encore floues 

C’est une tragédie sans nom que nous rapportent nos confrères de Sudinfo. Ce mardi, en début d’après-midi, une fillette de 14 mois est décédée à la crèche communale Libr’arsouilles, située au sein de la structure Libr’accueil à Libramont. L’enfant, née en janvier 2024, est morte dans des circonstances encore inconnues.

Les services de secours ont été alertés entre 14h et 15h et Laurence Crucifix, bourgmestre de Libramont, s’est rendue sur place de toute urgence. «Nos pensées vont aux parents, à la famille et au personnel qui encadrait la petite», a-t-elle déclaré chez nos confrères, visiblement bouleversée.

Les circonstances du décès encore floues

Pour l’instant, aucun détail précis n’a été communiqué sur les causes du décès. La piste d’un accident ou d’un décès naturel n’est pas écartée, mais aucune confirmation officielle n’a encore été donnée. Face à ce drame, une assistance sociale a été envoyée sur place pour apporter un soutien psychologique.

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(24/06/2025 : 21:32)

Le Roi et la Reine reçus au Chili : de nombreuses activités au programme du couple royal 

Le soleil resplendissait devant le palais présidentiel chilien de la Moneda ce mardi, pour accueillir le roi Philippe et la reine Mathilde, en visite d’État dans ce pays d’Amérique latine. Fanfare et troupes nationales étaient de sortie pour accueillir les souverains belges.

Avant cette cérémonie officielle, le Roi et la Reine s’étaient rendus au monument en l’honneur de Bernardo O’Higgins, où une gerbe a été déposée. Né en 1778 et décédé en 1842, il a déclaré l’indépendance du pays, qui était alors sous le joug espagnol. Il fut le premier chef d’État chilien, sous le titre de « commandeur suprême », entre 1817 et 1823.

Après cet hommage à ce héros national chilien, les souverains ont rallié le palais présidentiel de la Moneda, autre témoin de l’histoire chilienne alors que le bâtiment a été bombardé par le général Auguste Pinochet en 1973, lors de son coup d’État. Sa restauration est vue au Chili comme un symbole de redressement national et de transition démocratique.

Les hymnes chilien et belge ont résonné en fanfare sur la place située devant le palais, où une petite foule s’était pressée pour tenter d’apercevoir le Roi et la Reine, dont quelques enfants affublés de drapeaux belges et criant à tout-va « Vive la Belgique, vive le Roi, vive la Reine ».

Après avoir passé en revue les troupes, le roi Philippe et le président chilien Gabriel Boric ont pu s’entretenir en tête-à-tête. La délégation ministérielle (Maxime Prévot, Vanessa Matz, Rudi Vervoort, Elisabeth Degryse, Adrien Dolimont et Annick de Ridder) ont par la suite rejoint les discussions avec le président chilien.

La Reine s’est, elle, rendue au musée chilien d’art précolombien, qui comprend une collection de quelque 3.000 objets datant de l’ère précolombienne, soit avant l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent en 1492.

Auparavant, alors que le Roi s’entretenait avec des Chiliens fuyant la dictature du général Pinochet et qui avaient trouvé refuge dans l’ambassade belge à Santiago, la Reine s’est, elle, rendue auprès de l’institution Coaniquem. Acronyme pour « Corporación de Ayuda al Niño Quemado » (société d’aide aux enfants brûlés), cette institution à but non lucratif prend en charge, depuis 1979, gratuitement les enfants gravement brûlés. Elle forme également les professionnels de la santé aux traitements des brûlures et mène des actions pour prévenir les brûlures chez les enfants.

Elle collabore notamment avec l’organisation Oscare, située à Anvers, spécialisée dans le traitement des brûlures et des cicatrices. Un accord lie également Coaniquem, Oscare et l’Université d’Anvers depuis 2022, pour explorer les possibilités d’échanges professionnels, de recherche collaborative et de formation.

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(24/06/2025 : 20:49)

Kid Noize va-t-il devoir indemniser les « victimes » de sa supercherie de sosie ? Des organisateurs veulent agir 

L’artiste Kid Noize a suscité la polémique ce week-end en se produisant quasiment au même moment à des dizaines de kilomètres de distance. Tous les calculs étaient formels : en étant présent à Frameries samedi, le vrai Kid Noize ne pouvait pas physiquement être présent à Verviers et à Attert un peu plus tard dans la soirée. Face à la colère des organisateurs et des fans, Grégory Avau, celui qui depuis des années incarne le personnage de Kid Noize, a admis qu’il avait désormais nommé un successeur, qu’il s’était maintenant entouré d’une équipe et que lui resterait désormais dans l’ombre comme directeur artistique.

Grégory Avau estime qu’il n’a dupé personne puisque les organisateurs de ces événements avaient booké le personnage de Kid Noize et non pas Grégory Avau. Juridiquement, qu’en pensent les avocats ? Va-t-il devoir indemniser les organisateurs ?

C’est possible. Selon maître Antoine Chomé, si les spectateurs s’estiment dupés, ils ont la possibilité de plaider au civil l’erreur de personne, étant donné que l’artiste qui était sur scène n’était pas celui qui était prévu dans le contrat, ils pourraient demander la nullité du contrat et un remboursement des tickets.

Sur le plan pénal, aussi, il pourrait y avoir des actions pour escroquerie sur fond de manœuvres frauduleuses. Toujours selon maître Chomé, un artiste qui est détenteur de droits d’auteur peut confier des licences à tout tiers pour exploiter ces droits d’auteur.

Ce qui ne va pas, c’est d’induire les spectateurs en erreur en prétendant que l’on est sur scène alors qu’on a envoyé un sosie à sa place. Le fait qu’il ait caché son concept qui consiste à créer une marque, qui est exploitée par d’autres DJ, c’est ça qui l’expose à d’éventuelles poursuites pour escroquerie.

À Attert, où un faux Kid Noise s’est également produit sur scène le même samedi soir, on n’est pas content non plus. L’échevine de la Culture Amélie Antoine, a le sentiment d’avoir été menée en bateau. Elle a relu le contrat où rien n’indique que Kid Noize se fera remplacer par un quelconque successeur. Elle, en tout cas, comptait sur le vrai Kid Noize et c’est en ce sens qu’elle a signé le contrat.

La commune a l’intention de consulter un avocat pour obtenir un dédommagement ou un remboursement de ce qu’elle a payé par Kid Noize, le vrai, pas un faux. À son avis, c’est encore plus grave parce que c’est de l’argent public qui a financé cette prestation pour que le concert soit gratuit pour les spectateurs. Du côté des organisateurs du festival à Polleur, une réunion est prévue ce soir afin de déterminer ce qu’il y a lieu de faire : ils affirment qu’ils ont signé un contrat avec l’agent de Kid Noise, contrat qui stipule que c’est le vrai Kid Noize qui devait être présent à Polleur.

La stratégie avouée hier par le DJ, qui consiste à former des successeurs, n’avait pas été expliquée aux organisateurs.

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(24/06/2025 : 20:44)

« On en a beaucoup parlé sans avoir de réponse définitive » : 30 ans après la disparition de Julie et Mélissa, des zones d’ombre persistent toujours 

Il y a tout pile 30 ans, notre pays plongeait dans l’un des épisodes les plus sombres de son histoire : la disparition de Julie et Mélissa. Et, outre l’émotion provoquée par ce drame, ce sont également toutes les institutions du pays qui ont été chamboulées.

Trente ans après, de nombreuses réponses ont été trouvées quant aux circonstances de ce drame. Cependant, des zones d’ombre existent encore, comme l’explique notre spécialiste, Dominique Dumoulin, sur le plateau du RTL Info 19h.

 

 

« Dutroux a reconnu les enlèvements d’Anne, Eefje, Sabine et Laetitia. Par contre, il a toujours nié ceux de Julie et Mélissa. Il affirme qu’il a trouvé les petites filles chez lui lorsqu’il est rentré, le 24 juin 1995. Peut-être dit-il vrai, on ne saura jamais qui a véritablement enlevé Julie et Mélissa. De la même manière, on ignore quand elles sont mortes. À partir de décembre 1995, Dutroux est en prison. Michelle Martin affirme qu’elle les a nourries une seule fois. Et Dutroux dit qu’il les a découvertes mourantes en mars 1996. Est-ce qu’il dit la vérité ? On en a beaucoup parlé au procès sans avoir de réponse définitive. Et puis il reste les traces d’ADN inconnues dans la cache, notamment une trace mêlée à celle de Julie. La maison de Martinelle a été détruite, mais pas les caves. Histoire de peut-être répondre un jour à cette question : à qui appartient cet ADN ? »

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(24/06/2025 : 20:14)

Le gouvernement s’attaque aux malades de longue durée: c’est une population bien précise qui sera impactée, alertent les syndicats 

Le gouvernement part à la chasse aux malades de longue durée : contrôle renforcé, incitation à reprendre le travail au plus vite. 60 % sont des femmes et la mesure est jugée injuste. « Il y a plus de femmes qui dépendent du régime maladie à invalidité en lien avec des métiers à haute pénibilité. Surtout dans les métiers de service et les métiers du soin en particulier. On sait aussi que malheureusement aujourd’hui, les femmes prennent encore beaucoup plus en charge tout le travail qu’on appelle reproductif. Ça veut dire qu’après le travail, il y a souvent encore beaucoup de travail dans le foyer, à la maison, avec les enfants. Ce qui fait que le corps de ces femmes se repose moins », estime Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux.

C’est d’un autre temps

Plus inquiétant encore selon cette fédération, l’accès aux aides sociales de type CPAS. Si votre conjoint perçoit un salaire, vous en serez automatiquement exclu : c’est ce que prévoit le gouvernement. Plus de revenus propres au nom de la solidarité des ménages.

« Cela nous semble vraiment d’un autre temps, le fait de devoir dépendre de son conjoint. De plus, on sait très bien que c’est plutôt les femmes qui, à un moment donné, s’éloignent du marché du travail pour pouvoir gérer les enfants et la famille », estime la secrétaire. Autre crainte pour les femmes, le montant de la pension en cas de départ à la retraite anticipé. Le gouvernement prévoit une diminution du revenu, soit un malus, sauf si vous justifiez d’une carrière de 35 ans, à raison de 156 jours de travail par an.

Là encore, les femmes sont discriminées selon ce syndicat. « En général, elles ont travaillé à temps partiel. Elles ont aussi eu une interruption dans leur carrière. Ce qui fait qu’elles n’atteignent pas ces 35 ans, 35 années de carrière et donc il peut y avoir plus de situations dans lesquelles elles n’arrivent pas aux 35 ans de carrière. Clairement, il y a une discrimination entre les hommes et les femmes », pointe Olivier Valentin, secrétaire général de la CGSLB.

Enfin, le gel des salaires prévu jusqu’en 2027 maintiendra l’écart entre les hommes et les femmes. Elles gagnent en moyenne 20 % de moins.

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(24/06/2025 : 19:58)

« C’est invivable » : la surpopulation carcérale a franchi un nouveau record chez nous, comment l’expliquer ? 

Lorsqu’Aurore rend visite à son compagnon à la prison de Mons, elle s’inquiète. Et pour cause : il se plaint tous les jours de la surpopulation au sein de la prison. « C’est très dur pour lui et pour tout le monde, en fait, ils aimeraient bien avoir tous de l’espace. Et question cantine, ça ne suit pas, vu qu’il y a trop de surpopulation. (…) C’est invivable pour eux », témoigne-t-elle.

C’est un record absolu : il y a actuellement 13 118 détenus en Belgique pour… 11 040 places. Calogero, lui, est sorti de prison il y a 7 mois. Il est entré en détention pour la première fois en 2000. Depuis, il a connu six établissements pénitentiaires et il a toujours constaté un nombre trop important de prisonniers. « Il y a beaucoup de tensions quand tu vis comme ça dans une cellule à 3-4 personnes. C’est invivable, tu ne sais pas faire ce que tu veux. Il y a des tensions, des bagarres. C’est vraiment invivable », raconte l’homme.

Comment expliquer cette problématique alors que des mesures alternatives, comme le bracelet électronique ou les congés pénitentiaires prolongés, sont mises en place ? Pour David, agent et délégué syndical, une modification de la loi en 2023 est une des explications : « C’est depuis la nouvelle mesure que les petites peines de 0 à 3 ans doivent être exécutées maintenant. Ce qui pose problème pour les établissements pénitentiaires, c’est que l’on devait créer des maisons de détention pour ce genre de mandat d’arrêt et ce genre de peine. Ces maisons de détention n’ont jamais été faites ».

 

 

Un projet de loi a été déposé il y a quelques jours. Son objectif ? Réduire la surpopulation en modifiant certaines règles concernant la détention pour les plus petites peines, tout en consolidant des pistes comme la surveillance électronique. Béatrice Compagnion, vice-présidente de la commission de surveillance à la prison de Jamioulx, explique : « Il faut plus de bracelets, mais je ne suis pas certaine que ce soit une solution à long terme. Il faut travailler sur l’idée de l’incarcération comme peine. Il faut trouver des solutions, des peines alternatives ».

Pour le syndicat Sypol EPI, l’État belge doit également impérativement revoir les accords d’extradition avec certains pays afin qu’ils accueillent leurs ressortissants condamnés qui ne sont pas en ordre de séjour en Belgique.

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(24/06/2025 : 19:48)

Une zone de police « piège » Waze pour éviter l’annonce des contrôles d’alcoolémie, voici comment 

Près d’un Belge sur cinq avoue avoir pris le volant en étant probablement au-dessus de la limite légale au cours du dernier mois, selon une récente étude de VIAS. Un constat inquiétant, qui place la Belgique parmi les mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Pour tenter d’améliorer la situation, VIAS propose d’interdire les applications et les annonces de contrôles d’alcoolémie sur les réseaux sociaux. Du côté des forces de l’ordre, a-t-on trouvé des solutions pour contrer ces applications et les groupes qui préviennent des contrôles d’alcool ?

La zone de police de Zennevallei, dans le Brabant flamand, a mis en place une méthode plutôt originale, testée il y a quelques mois. Elle a inondé Waze de faux signalements afin de masquer l’emplacement réel des contrôles, en s’appuyant sur de petites équipes mobiles. Ainsi, les utilisateurs de l’application ne pouvaient plus distinguer les vrais contrôles des faux.

Plutôt que d’installer de gros barrages fixes, plus facilement repérables, la zone de Zennevallei utilise désormais de petites équipes mobiles composées de deux inspecteurs. Ces unités peuvent se déplacer rapidement, rendant les informations sur Waze rapidement obsolètes et semant le doute chez les conducteurs.

Des unités très mobiles : c’est aussi la stratégie adoptée par d’autres zones de police, afin d’éviter d’être repérées et contournées par des automobilistes susceptibles d’être en infraction.

Dans son mémorandum, VIAS demande l’interdiction du signalement des contrôles mobiles. En revanche, pour les radars fixes, VIAS ne voit pas de raison d’en interdire le signalement : de toute façon, les automobilistes les repèrent rapidement, et cela a au moins le mérite de les inciter à ralentir. Mais pour les contrôles mobiles, leur signalement constitue un réel problème.

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(24/06/2025 : 19:34)

Inquiet à l’idée de voyager à proximité des zones de conflit au Moyen-Orient? Un patron du secteur touristique donne des précisions 

Vous devez vous rendre bientôt près d’une zone de conflit au Moyen-Orient et vous vous inquiétez de la situation sur place ? Pour l’heure, pas d’inquiétude du côté des tour-opérateurs qui suivent attentivement les recommandations des affaires étrangères, qui sont, actuellement, inchangées.

À notre micro, Frank Bosteels, CEO de la Belgian Travel Confederation, est revenu sur cette situation difficile à lire : « Aujourd’hui, on n’a aucun signe qui indiquerait qu’il y a un risque sur les pays qui font partie des destinations touristiques les plus prisées. Sinon, effectivement, on prendrait des précautions », rassure-t-il.

Pour lui, il n’y a pour l’instant aucun soucis à se faire du côté des voyageurs. « Il n’y a aucun signal qui semble indiquer qu’il y a un souci à se faire. On reste effectivement en contact étroit avec le ministère des Affaires étrangères. On surveille effectivement ce qu’il publie et au besoin, on va au renseignement. On suit effectivement la situation de très près ».

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(24/06/2025 : 19:24)

Polémique autour de Kid Noize : les premières conséquences viennent de tomber pour l’artiste 

« Nous avons choisi de mettre un terme à cette collaboration ». Ces mots sont ceux du Comité de l’Amicale des Pompiers d’Ath et de Lessines à l’encontre de Kid Noize. Ce dernier devait se produire au bal des pompiers prévu le vendredi 12 septembre, mais, suite à sa récente polémique, l’organisation s’est rétractée et l’a fait savoir via un communiqué.

« (…) Cette décision fait suite aux événements récents relayés dans la presse, avec lesquels le Comité ne se sent pas en accord. Par souci de cohérence avec les valeurs que nous défendons et dans un esprit de responsabilité, nous avons choisi de mettre un terme à cette collaboration (…) », peut-on lire. À noter que l’événement est malgré tout maintenu.

 

 

Le bal des pompiers n’est pas le seul événement à avoir annulé la venue de l’artiste. L’ASBL Vieux Charbonnage a décidé de ne plus inviter le DJ pour la fête du Méchuy, le 4 juillet. « On a été très surpris en apprenant la nouvelle, et le comité s’est réuni pendant plus de cinq heures en urgence ce lundi soir pour décider s’il était opportun ou non de maintenir sa venue », a confié Romuald Honnay, président de l’ASBL, auprès de nos confrères de Sudinfo.

Selon lui, la venue de l’artiste aurait pu causer des dégâts. « Des détracteurs auraient pu se rendre sur place et tenter de gâcher la fête, peut-être par vengeance… Sa venue aurait pu nous porter préjudice ». Pour l’ASBL, c’est un réel coup dur, car elle avait énormément misé sur la prestation de l’artiste. Quant à savoir s’il sera remplacé, cela s’annonce compliqué, selon le président de l’ASBL.

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(24/06/2025 : 19:03)

Donald Trump va-t-il être satisfait de l’accord belge concernant la Défense ? Voici l’avis du Premier ministre 

Le gouvernement vient d’acter un accord en relevant à 2 % la part du PIB accordée à la Défense jusqu’en 2033 et à 2,5 % en 2035. Cet accord n’est pas à la hauteur de ce qu’attendait l’OTAN qui demande aux membres d’atteindre les 5 % en 2035.

A notre micro juste après son arrivée au sommet de l’OTAN de La Haye, Bart de Wever a qualifié l’accord « d’historique » avant d’évoquer la réaction que pourrait avoir Donald Trump quant à cette décision de la Belgique. « C’est difficile de deviner ce que Monsieur Trump pense », confie le Premier ministre. « C’est encore plus difficile de deviner ce qu’il va dire là-dessus et s’il va dire quelque chose sur la Belgique. Donc, ça reste à voir…

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(24/06/2025 : 18:27)

L’Autorité de la concurrence mène plusieurs perquisitions : des entreprises dans le viseur pour de potentielles pratiques illicites 

L’auditorat de l’Autorité belge de la Concurrence (ABC) mène actuellement des perquisitions auprès d’entreprises actives dans les secteurs de l’hygiène personnelle et du commerce de détail, et notamment chez Kruidvat. Selon l’ABC, des indices laissent penser que ces entreprises pourraient s’être livrées à des pratiques d’entente illicite sur les prix.

L’enquête porte sur des produits relevant des catégories parapharmacie, parfumerie et hygiène. Les noms des entreprises ciblées n’ont pas été divulgués par l’Autorité.

 

 

Un porte-parole de Kruidvat, le principal acteur du secteur en Belgique, a confirmé qu’une perquisition avait eu lieu dans les locaux de l’entreprise. Il n’a cependant fourni aucun détail supplémentaire. Kruidvat compte plus de 300 magasins en Belgique.

L’ABC précise que la perquisition constitue « une étape préliminaire dans la poursuite de pratiques anticoncurrentielles et ne préjuge en rien de l’issue de l’instruction en cours ».

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(24/06/2025 : 16:54)

Avocat-conseil de Laetitia, Georges-Henri Beauthier est décédé, 30 ans après les débuts de l’affaire Dutroux 

Georges-Henri Beauthier était connu pour son inlassable combat aux côtés des victimes. Il avait choisi de mettre fin à sa carrière en 2022, après plus de 50 ans dans les prétoires. Ce mardi, jour anniversaire tragique de la disparition de Julie et Mélissa, marque aussi la fin d’un parcours hors du commun. Il était, dès le début de l’affaire Dutroux, l’avocat-conseil de Laetitia, l’une des deux victimes, avec Sabine Dardenne, rescapées de Marc Dutroux.

Il avait également défendu les parents de Julie et Mélissa dans le procès de Marc Dutroux, et s’était battu avec ténacité pour obtenir justice.

Des affaires marquantes pour le pays

Son nom reste associé à plusieurs des procès les plus retentissants de Belgique. Lors des attentats de Bruxelles en mars 2016, il représentait les parties civiles. En 1985, il s’était aussi engagé dans le dossier du Heysel, un drame survenu lors d’un match de football qui avait coûté la vie à 39 personnes.

Ancien président de la section francophone de la Ligue des Droits de l’Homme, il défendait avec passion les principes démocratiques. Pour beaucoup, il incarnait une vigilance constante face aux abus de pouvoir. Comme le résumait un proche : «Il portait la voix de ceux qu’on n’entend jamais.»

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(24/06/2025 : 16:46)

Les travailleurs de nuit pourraient perdre des centaines d’euros par mois à cause d’un projet du gouvernement : un syndicat révèle ses calculs 

Un travailleur de nuit pourrait perdre jusqu’à 615 euros bruts par mois si les primes de nuit ne concernaient plus que les heures prestées entre minuit et 5 heures du matin, selon les calculs de la CSC Alimentation et Services.

Le gouvernement fédéral prévoit de ne considérer comme travail de nuit que les heures prestées entre minuit et 5 h du matin, contre 20h à 6 h du matin actuellement. « L’enjeu principal derrière ce changement concerne le versement des primes de nuit, qui ne devraient plus être versées pendant les quatre heures avant minuit ni pendant la dernière heure de la nuit. Le changement devrait se concentrer sur les nouveaux travailleurs », indique la CSC Alimentations et Services dans un communiqué publié mardi.

Le syndicat a calculé les montants qui seraient perdus par les travailleurs de nuit si ces heures n’étaient plus comptées. Un travailleur de nuit au salaire minimum dans un dépôt du commerce alimentaire perdrait 342 euros par mois. « Cet exemple se base sur un travailleur au salaire minimum, mais la plupart ont des salaires plus élevés », précise le syndicat. Celui-ci estime que la perte de salaire pourrait aller jusqu’à 615 euros bruts par mois.

« Les primes de nuit sont une compensation pour la grande difficulté du travail de nuit », déclare Luc Debast, porte-parole de la CSC Alimentation et Services pour le secteur du commerce alimentaire. « Le gouvernement Arizona prétend vouloir rémunérer mieux ceux qui travaillent, mais en réduisant les primes de nuit, il rémunère moins ceux qui ont l’un des métiers les plus lourds. En plus de cela, il va prolonger la loi qui interdit les hausses de salaires bruts au moins jusqu’en 2027. Il y a un fossé entre les discours et les actes. Nous demandons l’abandon du projet de réforme du travail de nuit ».

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(24/06/2025 : 16:41)

« Gros déploiement de police devant le CHU de Liège » : de nombreux combis devant un hôpital liégeois, que s’est-il passé ? 

« Gros déploiement de police au CHU de Liège », « Énormément de combis de police devant l’hôpital Brull » : vous avez été nombreux à nous contacter via le bouton orange Alertez-nous pour nous indiquer de l’animation devant le CHU de Liège.

Contacts pris, nous sommes en mesure de confirmer qu’une dizaine de véhicules de police se sont bien rendus sur place. D’après le porte-parole de l’hôpital, une personne a soupçonné une autre personne de détenir une arme dans son sac. Après en avoir averti la sécurité, la police est vite arrivée sur place pour intercepter l’individu, qui avait été repéré par des caméras de surveillance.

D’après l’un de nos journalistes, l’individu détenait sur lui un pistolet à billes. L’hôpital a, par la suite, pu reprendre normalement ses activités.

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(24/06/2025 : 16:11)

Décès de Mehdi Bouda en août 2019 : le verdict est tombé pour les policiers 

L’accident s’est produit le 20 août 2019, peu avant minuit. Ce soir-là, la police bruxelloise effectuait un contrôle au Mont des Arts car une augmentation du trafic de drogue avait été détectée dans cette zone.

Mehdi Bouda aurait couru lorsque les policiers ont voulu le contrôler, à la suite de quoi il a été poursuivi par les agents, à travers la rue Ravenstein et la galerie Ravenstein. Lorsque le jeune homme a voulu traverser Kantersteen, il a été percuté par un véhicule de la brigade anti-agression qui se rendait à une intervention pour un vol. Le garçon n’a pas survécu à cette collision.

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a confirmé mardi la décision qu’avait rendue la chambre du conseil dans le dossier relatif au décès de Mehdi Bouda, survenu en août 2019. Elle a ainsi confirmé le non-lieu pour les policiers impliqués dans l’accident qui a causé la mort de cet adolescent de 17 ans.

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(24/06/2025 : 16:05)

« Rien n’est facile en Belgique, mais c’était le minimum » : Bart De Wever soulagé par l’accord « crédible » trouvé autour de la Défense 

Le gouvernement fédéral ne s’est pas accordé mardi sur le futur objectif attendu de l’OTAN en matière de dépenses affectées à la Défense. Un accord a été conclu sur une Vision stratégique pour la Défense reposant sur 2 % du PIB jusqu’en 2033 et 2,5 % en 2034, des chiffres toutefois bien éloignés de ce qui sera décidé mercredi à La Haye entre les Alliés, soit 5 % du PIB d’ici 2035. Une évaluation suivra après le sommet, a-t-on indiqué à l’issue d’une réunion du comité ministériel restreint.

À notre micro, le Premier ministre Bart De Wever est revenu sur cet accord trouvé. « Rien n’est jamais facile en Belgique. En 2014, Elio Di Rupo avait promis les 2 %, ça n’a jamais été fait. La Belgique a toujours été le mauvais élève de la classe au niveau de l’OTAN », explique-t-il. « C’était nécessaire d’arriver à ces 2 % et les rendre crédibles. On sait combien on va dépenser et comment le dépenser. C’était le minimum pour participer au sommet de l’OTAN de manière crédible ».

Malgré que les 5 % demandés par l’OTAN ne soient pas encore atteints, Bart De Wever tient à souligner l’accord « historique » que représente cette montée à 2 %. « Cet accord prévoit plus de 30 milliards d’investissement. Pour la première fois, nous aurons une Défense crédible ».

De quoi satisfaire Donald Trump, qui avait prévenu qu’il ne viendrait pas au secours des pays qui ne faisaient pas d’efforts ? « C’est toujours difficile de deviner ce que va dire et penser Monsieur Trump… s’il dit quelque chose là-dessus, cela reste à voir ».

Retour sur la journée d’accord

Le gouvernement s’est réuni en comité restreint sur l’heure de midi pour accorder ses violons sur le sujet. Depuis plusieurs jours, la future norme de dépense de l’OTAN échauffe les esprits au sein de la majorité. L’accord de majorité prévoyait d’arriver à 2 % du PIB en 2029. Quelques semaines plus tard, le gouvernement a décidé d’atteindre ces 2 % dès 2025 au vu des bouleversements géopolitiques qui ont suivi l’investiture de Donald Trump. L’effort est considérable, pas moins de 3,7 milliards d’euros cette année dans un contexte budgétaire déjà très rigoureux. Mercredi, la barre sera encore relevée par les Alliés : 3,5 % du PIB en dépenses militaires et 1,5 % en dépenses de résilience (infrastructure, cybersécurité, etc.) d’ici 2035. Au sein de la majorité, tant au MR que chez Vooruit et au CD&V, l’effort a été jugé irréaliste et intenable.

La réunion s’est achevée vers 15h30, peu avant le départ du Premier ministre Bart De Wever à La Haye. « Il y a un accord sur une Vision stratégique qui s’inscrira dans un cadre budgétaire crédible et réaliste : 2 % du PIB jusqu’en 2033. C’est une ligne importante, que nous maintenons », a expliqué le ministre du Budget, Vincent Van Peteghem (CD&V). « Il y a aussi une attention importante accordée à la coordination européenne. Les efforts supplémentaires que nous fournissons, et il y en a beaucoup, devront se faire de manière efficace dans un cadre européen ».

Le ministre de la Défense, Theo Francken, s’est toutefois déclaré « très content » du résultat de la réunion : après les plans stratégiques de ses prédécesseurs d’environ 10 milliards d’euros, il est parvenu à obtenir un accord sur 34 milliards d’euros de ses partenaires, a-t-il affirmé… mais pas sur les F-35 supplémentaires qu’il souhaite acquérir. Une absence qu’il a toutefois minimisée : sur les 34 milliards, ce n’est qu’un milliard, a-t-il fait remarquer. « Nous rendons nos forces armées à nouveau fortes et notre société à nouveau résiliente », a-t-il expliqué dans un post sur X.

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Le point ne sera manifestement débloqué que lorsque Vooruit aura obtenu ses apaisements sur la taxe des plus-values financières. « Une décision budgétaire aussi lourde ne peut être prise à la légère, surtout s’il n’y a pas encore d’accord au sein du gouvernement pour que les épaules les plus solides apportent leur contribution à tous les efforts que nous demandons à la population », a souligné le vice-Premier ministre, Frank Vandenbroucke.

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(24/06/2025 : 15:43)

Affaire des nuisances sonores liées aux vols de nuit : Liège Airport et la Région wallonne condamnés à indemniser de nouveaux riverains 

Mauvaise nouvelle pour l’aéroport de Liège, la Région wallonne et Fedex : ils ont été condamnés par le tribunal de première instance de Liège à payer des indemnités aux nouveaux riverains dans l’affaire des nuisances sonores liées aux vols de nuit.

Cette décision fait suite à un arrêt favorable aux riverains rendu par la cour d’appel de Bruxelles en juin 2017. Les 251 riverains concernés ne s’étaient pas joints à la procédure initiale et avaient engagé une action parallèle dès 2001.

Seuls 47 plaignants sur les 251 concernés obtiendront une indemnisation, d’autres avaient entre-temps transigé avec la Région wallonne. Les montants alloués varient entre 625 et 104 euros par mois, selon le degré de nuisance, pour une période de 76 mois. À ces sommes s’ajoutent des intérêts calculés sur 20 ans.

Ce groupe de riverains n’avait pas pris part à la première procédure, jugée par la cour d’appel de Bruxelles en juin 2017. Celle-ci avait reconnu la responsabilité de la Région wallonne pour ne pas avoir mené d’étude d’incidences environnementales avant la signature, en 1996, d’une convention de développement avec Liège Airport.

La Région et les exploitants de l’aéroport de l’époque, TNT et Liège Airport, avaient alors été condamnés à indemniser les plaignants. Un pourvoi en cassation avait été introduit contre cet arrêt mais la Cour de cassation l’avait rejeté en 2020. Le tribunal de première instance de Liège s’est appuyé sur ce jugement pour fixer le montant des indemnisations. Il rappelle que « l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Bruxelles ne peut être remis en cause ni appliqué de manière partielle, conformément au principe de l’autorité de la chose jugée ».

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(24/06/2025 : 14:56)

Le « vrai » Kid Noize risque des poursuites pour escroquerie : « Il y a eu des manœuvres frauduleuses » 

Sur les réseaux sociaux comme via notre bouton orange Alertez-nous, les messages sont pleins de colère : « Escroquerie de Kid Noize par rapport à la jeunesse polinoise », nous dénonce Marc. « Kid Noize nous a escroqués à Polleur pour notre événement », écrit Etienne.

Eux comme les organisateurs parlent d’escroquerie. D’autant que le « vrai » Kid Noize lui-même a reconnu avoir engagé son sosie. « Le contrat prévoyait Kid Noize, oui bien sûr. Ils ont eu le nouveau Kid Noize. Ça a été les premiers à avoir le nouveau Kid Noize. Donc on va dire qu’aujourd’hui ils sont fâchés et demain ils seront peut-être fiers », expliquait hier l’artiste dans le RTL info 19h.

Le problème, c’est qu’il peut totalement être poursuivi pour avoir fait appel à un sosie sans en avertir les organisateurs et les spectateurs, explique l’avocat Antoine Chomé. « On a évidemment le droit, quand on est détenteur de droits d’auteur, de confier des licences à tout tiers pour exploiter ses droits d’auteur. Ça, ça ne pose pas de difficulté. Mais ce qui ne va pas, c’est d’induire en erreur le public ou le consommateur en faisant de la publicité mensongère. »

Les spectateurs et les organisateurs sont donc en droit de réclamer un remboursement. « Sur le plan civil, le consommateur pourrait considérer qu’il y a une erreur sur la personne et demander la nullité du contrat du concert et obtenir le remboursement du prix. Sur le plan pénal, on pourrait même considérer qu’il s’agirait d’une escroquerie puisqu’il y a eu des manœuvres frauduleuses pour faire payer le prix du concert alors que la personne qui est derrière les platines n’est pas l’artiste », ajoute Me Chomé.

La polémique est donc loin d’être éteinte. Si des participants se retournent contre les organisateurs, Kid Noize pourrait faire face à une assignation devant le juge de paix compétent pour le remboursement des billets, voire une plainte pénale pour escroquerie déposée auprès du procureur du Roi.

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(24/06/2025 : 14:47)

Surfez à l’étranger peut entraîner de mauvaises surprises : voici comment se connecter en vacances sans se ruiner 

Si les vacances sont faites pour se déconnecter, principalement du boulot, pas toujours facile d’y arriver. Et puis, au-delà de partager ses selfies au bord de la plage ou au sommet du Mont Fuji, se connecter à Internet pendant ses vacances peut être utile pour se repérer, trouver un bon resto ou réserver une activité insolite à faire. Mais attention aux mauvaises surprises, les factures de téléphone peuvent être salées.

Caroline Sury, journaliste à L’Écho, vous propose plusieurs bons plans pour éviter la crise cardiaque à la vue de votre facture de télécoms au retour des vacances. De nos jours, il existe en effet plusieurs solutions, notamment en Europe où là, les choses sont plutôt simples.

Attention aux frontières de l’UE

Tant que vous restez au sein des frontières de l’Union européenne, vous pouvez utiliser votre abonnement mobile de la même manière qu’en Belgique et dans les limites de votre forfait puisque le roaming a disparu en 2017. Et cela vaut aussi pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège qui ne font pas partie de l’UE, mais qui sont membres de l’Espace économique européen.

Évidemment, si votre forfait est épuisé, vous pourriez avoir un léger surcoût à payer pour votre consommation de donnes mobiles ou pour vos appels, comme ça serait le cas en Belgique.

 

 

Les choses se compliquent si vous quittez les frontières de l’Union européenne, les surcoûts appliqués à l’unité seront bien plus élevés. Par exemple, si vous vous rendez aux États-Unis, chaque mégabyte consommé vous coûtera 6€ chez Orange et 7,85€ chez Base.

Et ça peut vite faire mal : si vous surfez pour l’équivalent de 1 GB sur place, ces opérateurs pourraient vous facturer 6.000€ ou 7.850€.

Des garde-fous

Des mésaventures que certains voyageurs ont malheureusement déjà vécues. Mais la bonne nouvelle, C’est qu’aujourd’hui, il existe des garde-fous. Si vous dépassez les limites de votre forfait à l’étranger (que ce soit au sein ou en dehors de l’UE), l’usage de l’internet mobile se coupe lorsque celui-ci atteint un montant supplémentaire de 60€.

 

 

Cependant, vous êtes libre de supprimer cette protection pour continuer à surfer. Si tel est le cas, votre connexion mobile se coupera si votre usage à l’étranger atteint 121€.

Vous pourrez bien sûr aussi supprimer cette seconde limite, mais à vos risques et périls.

Des forfaits spéciaux pour l’étranger

Pour surfer sans limites ou tout simplement éviter les mauvaises surprises, sachez que plusieurs opérateurs proposent des pass à activer lors de vos voyages. Depuis peu, Base propose à 2 Go de surf pour 15€. Si ce n’est pas assez, il est possible d’avoir 4 Go pour 25€ ou encore 7 Go pour 30€.

Ce pass est valable pour une durée d’un mois après son activation, mais il ne faut évidemment pas oublier de le désactiver pour éviter un renouvellement automatique le mois suivant.

Orange et Proximus proposent, eux aussi, ce type de solutions. Pour reprendre l’exemple des USA, Orange propose un pass d’1 Go pour 20 euros, soit un tarif un peu moins compétitif que celui de Base.

Un surcoût journalier

De son côté, Proximus a opté pour un système différent avec son Daily Roaming Pass, dont le prix a augmenté depuis l’été dernier.

Dans les grandes lignes, celui-ci prévoit que vous pouvez continuer à utiliser votre abonnement mobile à l’étranger (comme vous le feriez en Belgique) moyennant un surcoût (pour les États-Unis) de 7,49€/jour (au lieu de 5,95€/jour).

Un maximum de 8 Daily Roaming Pass par mois peut être facturé, soit 59,92€. « Dès le neuvième jour, il reste actif sans frais supplémentaires le reste du mois », assure Proximus. Ce qui permet de rester dans la limite du surcoût des 60€.

Double SIM et eSIM

Dans certains cas, notamment aux États-Unis, pour garder le même exemple, il peut être plus intéressant de prendre un forfait local en achetant une SIM sur place. C’est d’autant plus intéressant si votre smartphone peut abriter deux cartes SIM.

Dans ce cas, vous aurez accès à vos informations et notifications de votre SIM habituelle, mais surfez sur Internet et applications depuis votre forfait local. Une simple manipulation dans les paramètres de votre téléphone permettra de switcher facilement entre les deux.

Mieux, si votre modèle de smartphone permet d’avoir recours à la technologie eSIM alors, vous ne devez même pas perdre de temps à trouver, acheter et installer une carte SIM physique.

En effet, l’eSIM est une carte SIM intégrée à votre téléphone et qui fonctionne comme une carte SIM classique à condition de lui associer un profil.

Pour cela, il vous suffit d’acheter en ligne un forfait eSIM avant votre départ et de l’installer. Vous n’aurez alors plus qu’à l’activer en un clic à destination.

Comme pour la SIM locale rajoutée à l’habituelle, vous pourrez tout à fait utiliser l’eSIM simultanément à votre carte SIM habituelle.

En pratique, la première permet de passer ou de recevoir des appels à l’étranger avec votre numéro belge – à éviter en dehors des frontières de l’UE si vous ne voulez pas exploser votre forfait –, tandis que la seconde est exclusivement destinée à l’utilisation de l’internet mobile.

Différents forfaits eSIM

Si les opérateurs de télécommunications belges sont limités dans notre plat pays, ce n’est pas le cas pour les fournisseurs de cartes eSIM. Airalo, BetterRoaming, HolaFly, Ubigi font partie des plus populaires et certaines néobanques, dont Revolut s’y mettent aussi.

Côté prix, l’eSIM bat toutes les offres d’Orange, Proximus et Base. Par exemple chez Ubigi, un forfait de 1 Go, valable 7 jours revient à 4€, celui de 3Go valable 15 jours revient lui à 7€. Il existe même un forfait de 10 Go à 14 euros pour une durée de 30 jours.

Mais attention, avant de souscrire, vérifiez que votre smartphone est compatible avec l’eSIM, ce n’est pas parce qu’il est récent que c’est forcément le cas.

Pour ceux qui veulent lire vos articles ou vous poser des questions, rendez-vous sur le groupe Facebook « Les Bons Plans de Caro ».

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(24/06/2025 : 14:29)

Grève générale ce mercredi 25 juin : voici les secteurs qui seront impactés 

Ce mercredi, la première grande manifestation nationale en front commun syndical contre le gouvernement de Bart De Wever perturbera fortement la circulation à Bruxelles et au-delà. Des milliers de manifestants sont attendus dans la capitale.

Le rassemblement débutera aux abords de la gare du Nord dès la matinée, avec un cortège prévu à 10h en direction de la gare du Midi, via la gare Centrale.

Les conséquences sur les transports seront importantes :

- Aérien : Tous les vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Charleroi (BSCA) sont annulés, faute de personnel suffisant pour garantir la sécurité des opérations. À Brussels Airport, tous les départs passagers sont annulés, tandis que les arrivées pourraient aussi être perturbées. Brussels Airlines, fortement impactée, a annulé 85 % de ses vols, ne maintenant que 30 rotations, principalement des retours vers Bruxelles. La compagnie évalue les pertes jusqu’à 4 millions d’euros. - Transports en commun : STIB (Bruxelles) : le réseau sera fortement perturbé. Les voyageurs sont invités à consulter régulièrement le site de la STIB, l’application mobile ou les réseaux sociaux pour s’informer. TEC (Wallonie) : des perturbations sont également prévues, la société conseillant de vérifier les horaires en ligne avant chaque déplacement. SNCB : si aucun gros problème n’est annoncé, les trains à destination de Bruxelles devraient être plus fréquentés que d’habitude, en raison de l’afflux de manifestants.

- Services de propreté : À Bruxelles, la collecte des déchets sera perturbée de manière aléatoire. En Wallonie, les collectes en porte-à-porte devraient avoir lieu, mais de nombreux recyparcs resteront fermés.

Revendiquer la concertation sociale et la justice sociale

L’action syndicale de mercredi, à l’initiative des trois grandes organisations (CSC, FGTB et CGSLB), vise à alerter le gouvernement De Wever sur l’absence de concertation sociale, jugée quasi inexistante par les syndicats. Depuis l’installation de la coalition dite «Arizona» (MR, Les Engagés, N-VA, Vooruit, CD&V) fin janvier, plusieurs actions ont déjà été menées : grève générale le 31 mars, journée d’action le 30 avril, et grève des services publics le 20 mai. Les syndicats dénoncent la réforme des allocations de chômage et défendent une fin de carrière soutenable, un emploi de qualité, des services publics solides et un financement adéquat de la sécurité sociale. Tous les affiliés qui participeront à la manifestation seront couverts par leur syndicat.

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(24/06/2025 : 14:18)

L’été est particulièrement dangereux pour les enfants sur la route: voici les règles à suivre pour assurer leur sécurité 

Les vacances scolaires approchent à grands pas. Libérés de l’école, les enfants seront plus souvent en extérieur, en groupe ou non, pour jouer ou non. Une présence qui a pour conséquence d’augmenter le nombre d’accidents impliquant des enfants.

Près de quatre accidents sur 10, soit 37 %, impliquant des enfants piétons âgés de 6 à 11 ans surviennent entre juin et septembre en Wallonie, selon les chiffres de l’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWRS). Une proportion plus élevée que chez les adolescents (23 %) ou les adultes (30 %).

C’est pourquoi l’AWSR rappelle les mesures de sécurité à suivre en cas de sortie en groupe avec enfants.

Des groupes à risques

Leur petite taille, leur perception du danger en développement et leur équilibre encore fragile font des enfants des usagers particulièrement vulnérables face aux risques de la circulation. Le manque de visibilité constitue un facteur majeur des accidents de la route, intervenant deux fois plus souvent chez les enfants piétons.

« Lorsque les enfants se déplacent en groupe, ce risque peut s’accentuer si celui-ci est désorganisé », souligne l’AWSR. « La vigilance s’impose chez tous les usagers de la route, et un encadrement structuré par les accompagnateurs est essentiel. »

Des recommandations à suivre

Des règles spécifiques sont de ce fait prévues par le Code de la route pour les groupes avec guide. L’idéal est de privilégier des itinéraires sûrs, avec des trottoirs et des traversées sécurisées. Une reconnaissance préalable des lieux est recommandée si le trajet n’est pas familier.

Les groupes avec guide peuvent circuler sur la chaussée, mais il est conseillé d’emprunter les trottoirs ou les accotements pour les petits groupes (jusqu’à 15 enfants), afin de se tenir à distance du trafic motorisé.

Il est recommandé de placer un encadrant à l’avant du groupe, pour repérer les éventuels dangers, et un autre à l’arrière, pour éviter tout écartement.

Un éclairage est obligatoire en cas de mauvaise visibilité (moins de 200 mètres) pour les groupes avec guide circulant sur la chaussée.

Enfin, traverser sur un passage piéton est obligatoire s’il se trouve à moins de 20 mètres.

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(24/06/2025 : 11:11)

« Des secousses délibérées » : une mère d’accueil condamnée à 3 ans de prison après la mort d’un bébé chez elle 

Les faits ont eu lieu au domicile de la mère d’accueil le 27 février 2023. Celle-ci a déclaré qu’alors qu’elle était en train de soigner un enfant, le bébé en question est soudainement tombé la tête la première sur le coussin d’allaitement et n’a plus réagi. Elle a prévenu les services d’urgence et a commencé la réanimation cardio-pulmonaire. La petite fille de six mois a été maintenue dans le coma à l’hôpital, mais est décédée trois jours après.

« Des conséquences catastrophiques »

Selon le rapport d’autopsie, le bambin est mort d’un traumatisme cérébral non accidentel causé par de fortes secousses. Le médecin légiste a diagnostiqué une hémorragie cérébrale et une blessure supplémentaire au poignet droit. « Il s’agit du syndrome du bébé secoué, un acte qui ne peut résulter que de secousses délibérées et vigoureuses », avait constaté le procureur dans son réquisitoire. « Un professionnel de l’enfance sait que cela peut avoir des conséquences catastrophiques », avait-il souligné.

Les déclarations de la mère d’accueil – selon lesquelles le bébé serait tombé sur un coussin d’allaitement – sont également en totale contradiction avec les conclusions médicales, selon l’avocat des parents. « Les rapports d’expertise sont très clairs quant à la cause du décès ; il n’y a pas de place pour l’interprétation. Cet incident marque mes clients à vie et le fait que la partie défenderesse continue à tout nier et même à pointer du doigt les parents est très mal pris. »

Le tribunal correctionnel de Louvain a condamné la femme de 35 ans à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis. La mère d’accueil a également été condamnée à verser une indemnité de 65.500 euros aux parents du bébé.

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(24/06/2025 : 10:39)

Avec 13.1118 détenus, la surpopulation carcérale franchit un nouveau triste record : certaines prisons atteignent « des pics de 98 détenus pour une capacité de 63 places » 

La surpopulation carcérale en Belgique franchit un nouveau triste record avec 13.118 détenus dans les prisons, rapporte La Libre Belgique mardi.

Selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, il y avait, lundi, 13.118 détenus incarcérés dans les prisons belges (pour 11.040 places), dont 320 dorment sur un matelas posé à même le sol. C’est un nouveau record absolu, relève le quotidien.

Lundi matin, la présidente de la Commission de surveillance pénitentiaire (CSP) de Huy-Marneffe, Thérèse d’Udekem d’Acoz, a alerté sur une réalité particulièrement inquiétante, « avec des pics à 96, 97 et même 98 détenus pour une capacité théorique de 63 places ». La surpopulation « critique » oblige certains détenus à dormir à même le sol, dans des cellules conçues pour une personne et désormais occupées par quatre.

Certains jours, des matelas doivent être placés au sol dans des cellules vétustes de 9 m² «entre un lit superposé, une étroite table, deux chaises et un W.-C. séparé par un petit muret, ce qui empêche les détenus de bouger alors qu’ils sont enfermés 23 heures/24 ! », témoigne-t-elle, décrivant encore d’autres conditions de vie sordides.

« Ce sont des conditions de détention indignes d’un État de droit que nous nous devons de dénoncer, en tant que responsables de la surveillance du respect des droits de l’homme en prison », dénonce la présidente de la CSP de Huy-Marneffe.

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(24/06/2025 : 09:18)

Grève générale ce mercredi: votre employeur peut-il rembourser vos frais de taxi? 

Dans ce contexte de grève générale, certains se demandent si leur employeur peut prendre en charge des frais de taxi. La réponse est oui, mais uniquement sur base volontaire. «L’employeur a déjà rempli ses obligations en remboursant, selon les règles sectorielles, les frais de déplacement du travailleur (ndlr: transports en train ou autres transports publics)«, explique Laura Couchard, conseillère juridique chez Acerta.

Ainsi, en cas de grève, un employeur n’a pas l’obligation légale de rembourser les frais de taxi. Il peut néanmoins choisir de le faire, mais cela relève d’un geste facultatif.

Des alternatives prévues par les conventions collectives

Certaines conventions collectives prévoient toutefois un remboursement intégral des frais si le salarié utilise le train. Par ailleurs, si le travailleur utilise son propre véhicule, l’employeur est tenu de verser une indemnité kilométrique.

Anticiper la grève pour éviter une perte de salaire

La grève ayant été annoncée à l’avance, les salariés doivent s’organiser pour être présents à leur poste. En cas d’absence injustifiée, la rémunération peut être suspendue. «Quand la grève est annoncée à l’avance, comme c’est le cas ici, le travailleur doit prendre les mesures nécessaires pour arriver à l’heure», précise Laura Couchard. Pour éviter toute perte de salaire, elle recommande d’envisager le télétravail, de poser un jour de congé ou de récupération.

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(24/06/2025 : 06:07)

L’équivalent de 6.000 euros par ménage par an : comment la Belgique va-t-elle financer les nouvelles dépenses militaires demandées par l’Otan ? 

L’opération militaire américaine « Midnight Hammer », menée ce week-end contre des sites nucléaires iraniens, ravive les inquiétudes géopolitiques. Tandis que le Pentagone affirme avoir neutralisé le programme nucléaire iranien, le monde reste en alerte. Dans ce climat tendu, les pays membres de l’Otan, réunis ce mardi, s’apprêtent à entériner une nouvelle norme de dépenses militaires, à hauteur de 3,5 % du PIB pour la défense, et 1,5 % pour d’autres dépenses de sécurité. Un objectif qui, pour la Belgique, soulève une question cruciale : comment financer un tel effort ?

30 à 32 milliards d’euros par an à trouver

Si la norme est appliquée, la Belgique devra mobiliser entre 30 et 32 milliards d’euros chaque année, soit l’équivalent de 6 000 euros par ménage, selon un économiste de l’université de Gand. Un scénario jugé « irréaliste » par de nombreux experts. Pour 2025, le pays respecte déjà la cible des 2 % du PIB exigée par l’Otan, soit 12 milliards d’euros, contre 8 milliards en 2024. Cette progression a été rendue possible grâce à une combinaison de ressources exceptionnelles : prêts européens, intérêts sur les avoirs russes gelés, et dividendes de la banque Belfius.

Des recettes exceptionnelles… mais insuffisantes

Ces sources ne pourront cependant pas suffire à financer une montée en puissance vers les 5 %. Le ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a évoqué une possible taxe, sans en préciser les contours. D’autres pistes sont à l’étude : la Belgique souhaite inclure dans l’enveloppe de « résilience » certaines dépenses existantes, comme celles liées à la cybersécurité, aux infrastructures ou aux hôpitaux. Une manière d’alléger l’impact budgétaire direct.

L’Europe appelée à la rescousse

Le gouvernement espère également un assouplissement des règles européennes, en particulier du Pacte de stabilité et de croissance. L’exclusion des dépenses militaires du calcul du déficit permettrait à la Belgique de respecter ses engagements sans creuser davantage son déséquilibre budgétaire. Des emprunts supplémentaires restent aussi sur la table, bien que leur viabilité soit limitée par le niveau déjà élevé de la dette publique.

Risque pour les aides sociales

Cette pression financière pourrait avoir des conséquences sociales. Le ministre du Budget, Vincent Van Peteghem, a prévenu que de telles hausses de dépenses pourraient forcer le gouvernement à réduire certains programmes d’aide sociale. Une perspective inquiétante pour les plus fragiles.

Dix ans pour s’adapter

Une lueur d’espoir toutefois : les pays de l’Otan semblent s’accorder sur une mise en œuvre progressive de la norme, avec un objectif fixé à 2035. Ce délai de dix ans devrait permettre aux États, dont la Belgique, de mettre en place des solutions de financement structurelles. Malgré ce calendrier allongé, le défi budgétaire reste de taille. Selon Business AM, sans recettes supplémentaires substantielles, viser 5 % de dépenses militaires pourrait compromettre la stabilité financière du pays.

Retrouvez Vous êtes dans le journal tous les soirs du lundi au vendredi à 18h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.

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(23/06/2025 : 21:06)

Pourrait-il y avoir un jour d’autres Julie et Mélissa? 30 ans plus tard, tout a bien changé au niveau des services de police 

30 ans plus tard, la stèle installée en souvenir de Julie et Mélissa, est toujours là. Mais autour, tout a changé. 30 ans plus tard, la photo est délavée, mais le pont est resté : c’est peut-être là qu’on a vu les deux petites filles pour la dernière fois...

Ce pont a été maintenu pour le symbole, mais pas seulement. Aujourd’hui, il sert de support à une demi-douzaine de caméras. Ces caméras auraient-elles permis d’identifier une voiture suspecte le 24 juin 1995 à la cellule des personnes disparues, on reste prudent.

« Avec ces caméras, on pourra non seulement recenser quels sont les véhicules qui sont passés à tel ou tel endroit. Et si on a un véhicule intéressant dans le cadre d’une disparition, on pourra également le tracer et voir éventuellement qui est à bord de ce véhicule », explique David Rimaux, commissaire à la cellule des personnes disparues à la police fédérale.

En 1995, les premières heures de l’enquête laissaient un terrible sentiment d’amateurisme : c’était avant la création de Child Focus. « Tous les enfants disparus de longue durée aujourd’hui, sont disparus avant la création de Child Focus. Donc on espère qu’une affaire comme Julie et Mélisse ne pourrait plus se dérouler, ou en tout cas pas de la manière dont s’est déroulée à l’époque », note Nell Broothaerts, directrice de Child Focus.

En 1995 toujours, les téléphones portables sont quasi inexistants. Les gendarmes donnent aux parents des dictaphones pour enregistrer leurs appels… et ces appareils tombent en panne après quelques jours. « Maintenant tout ça évidemment n’est plus possible. Dès qu’une disparition inquiétante se produit, il y a une structure d’enquête qui est mise en place avec l’appui de la cellule des personnes disparues. Les fouilles et les recherches seront toujours coordonnées par des services de police avec des moyens adéquats », indique David Rimaux.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont décuplé les canaux d’information avec plus de chances de succès, mais aussi avec le risque de se perdre et de perdre l’adhésion des familles de victimes. « Dès le départ, on met un point d’honneur à ce que ces familles soient prises en charge par des gens spécialisés, que ce soit au sein des zones de police, mais aussi par des organisations comme Child Focus ».

En 1995 et 1996, d’autres filles disparaissent : Ann, Eefje, Sabine et Laetitia. Depuis le mois d’août 1995, la gendarmerie a pourtant identifié un suspect potentiel, Marc Dutroux. Mais ni le juge d’instruction de Liège, Martine Doutrèwe, ni le juge Connerotte de Neuchâteau n’est informé. « Martine Doutrèwe ne connaissait même pas le nom du suspect principal alors qu’eux, ceux qui sont à l’origine de ce rapport qui a été fait en 1995, ils avaient tout », précise le juge Connerotte.

Une nouvelle loi promulguée en 1998 vise à prévenir d’autres fiascos judiciaires de ce type. « D’où l’importance de cette loi et du respect de cette loi qui vise justement à éradiquer une fois pour toutes les rétentions d’informations et de décloisonner les dossiers. Parce que le cloisonnement nuit à l’efficacité de l’enquête. ».

Les lois et les moyens ont évolué mais la nature humaine n’a pas changé : personne n’ose affirmer qu’il n’y aura plus jamais d’autres Julie et Mélissa.

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(23/06/2025 : 20:00)

Des « multiples blessures constatées » : une crèche de Rhode-Saint-Genèse fermée temporairement 

L’agence flamande en charge de la petite enfance a décidé lundi de fermer temporairement une crèche de Rhode-Saint-Genèse (Brabant flamand), a-t-elle indiqué. La mesure est préventive, alors que de « multiples blessures » ont été constatées chez un enfant pris en charge par la structure.

L’établissement n’a fait l’objet d’aucun signalement ni d’aucune plainte préalable, a précisé l’agence Opgroeien. « Nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’une mesure préventive : nous ne savons pas encore où ni comment l’enfant a été blessé. Nous sommes inquiets mais ne connaissons pas encore les circonstances » qui entourent cette constatation, a ajouté l’organe.

La crèche propose 15 places d’accueil. Les parents des enfants devront trouver une alternative. Ces derniers ont été prévenus mercredi dernier de cette éventualité, d’après une porte-parole d’Opgroeien. « Nous espérons faire la lumière le plus rapidement possible » sur cette « pénible situation », a conclu l’agence.

L’établissement devrait rester fermé jusqu’à la fin du mois de septembre, sauf si les résultats de l’enquête devaient permettre sa réouverture anticipée.

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(23/06/2025 : 19:59)

24.000 participations à notre quiz CEB : avez-vous fait mieux que les élèves de 6e primaire ? 

Les élèves de 6e primaire de la Fédération Wallonie Bruxelles ont début ce lundi les épreuves du CEB, le certificat d’études de base. Sur le site et l’application RTL info (voir le lien ci-dessous), vous avez eu l’occasion de répondre à 10 questions issues de l’édition 2024. Et vous avez été nombreux à participer : près de 24.000 personnes ont testé leur connaissance « de base ».

Et les résultats sont plutôt bons : les réponses étaient les bonnes à 84,61 % en moyenne. C’est mieux que les moyennes des élèves de l’an dernier, qui avaient obtenu :

  • Français : 70,98 %
  • Mathématiques : 73,99 %
  • Éveil (histoire-géographie et sciences) : 78,40 %

La question la plus facile, et la plus compliquée

La question N2 de notre quiz a posé le moins de souci, avec 95,4 % de bonnes réponses. Il s’agissait de la question suivante : sur base de cette « trace de l’histoire », nous en apprenons plus sur la manière dont les gens, en 1830, communiquaient, s’instruisaient, se soignaient ou se logeaient (bonne réponse : communiquaient) ?

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Celle qui n’a récolté que 72,6 % de bonne réponse est la question N7. Il fallait trouver la bonne combinaison pour que l’équation illustrée ci-dessous soit correcte : 4/12 + 2/3, 6/12 + 1/3 ou 3/12 + 2/3 (bonne réponse : 4/12 + 2/3).

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Merci pour votre participation.

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(23/06/2025 : 19:00)

Un « faux » Kid Noize se produit à Polleur : « Aujourd’hui ils sont fâchés, demain ils seront peut-être fiers », réagit le « vrai » DJ 

Ce samedi 21 juin, Kid Noize se produisait à Polleur… et à Frameries au même moment. Les organisateurs du Polleur Summer Festival sont effarés d’avoir eu affaire à un « faux » Kid Noize, sans avoir été mis au courant. Concrètement, c’est un autre DJ qui portait le même masque qui a performé.

Interrogé par nos soins, Kid Noize se justifie : « J’ai eu trois demandes pour les fêtes de la musique et nous avons pu satisfaire les trois demandes. J’ai assuré un show et deux autres ont été assurés par le nouveau Kid Noize, la personne que j’ai choisie pour me succéder. » Il explique avoir pour projet de présenter des « nouveaux profils » derrière le masque emblématique pendant tout l’été afin d’agrandir l’équipe.

Le contrat prévoyait Kid Noize, ils ont eu le nouveau Kid Noize

« Je comprends que les fans soient en colère mais c’est un choix personnel. J’assume pleinement. Ça fait 15 ans que je suis derrière le masque et je ne veux pas faire mourir ce personnage, même si ça doit être quelqu’un d’autre derrière le masque », dit-il encore. L’artiste affirme que ce projet Kid Noize avec plusieurs DJ était prévu depuis longtemps mais qu’il a été dévoilé plus tôt que prévu avec l’épisode de Polleur.

Et le contrat ?

Les organisateurs sont d’autant plus énervés de ne pas avoir été mis au courant. Mais que disait le contrat ? « Le contrat prévoyait Kid Noize, ils ont eu le nouveau Kid Noize. Ils ont été les premiers à avoir le nouveau », répond le principal intéressé. Il va même plus loin : « Aujourd’hui ils sont fâchés, demain ils seront peut-être fiers, on verra. »

Quant aux fans, ils devront s’adapter : « Pour l’instant, je reçois plein de messages de fans qui sont tristes mais qui me souhaitent le meilleur (…) Les gens ont le droit de ne pas être contents, ça peut ne pas plaire mais c’est comme ça. C’est moi qui décide qui est Kid Noize, qui est derrière le masque. »

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(23/06/2025 : 18:09)

Freddy Horion reçoit une permission de sortie : il avait été condamné à la perpétuité il y a 45 ans 

Le tribunal de l’application des peines a accordé pour la première fois une permission de sortie à Freddy Horion, condamné à la perpétuité en 1980. Cette autorisation est liée à « la recherche d’une prise en charge dans un centre spécialisé » et soumises à de « strictes conditions ».

Le 23 juin 1979, Freddy Horion avait tué cinq membres d’une même famille à Mont-Saint-Amand, une section de la ville de Gand. Il avait été condamné en 1980 à la perpétuité pour ce quintuple homicide.

Âgé de 77 ans, l’homme tente en vain depuis des années d’obtenir une libération. Récemment, il a demandé à se faire euthanasier en raison de « souffrances psychologiques insupportables ».

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(23/06/2025 : 16:50)

Nouveaux coups de feu à Anderlecht, en pleine journée : la vitrine d’un commerce criblée de balles 

« Il y a eu des tirs sur la place du Conseil à Anderlecht », écrit Pascal (prénom d’emprunt). Un autre alerteur affirme, image à l’appui, que la vitrine d’un coiffeur est criblée de balles. Nous n’avons pas pu, à l’heure d’écrire ces lignes, vérifier l’authenticité de cette photo.

Contactée, la police de la zone Midi confirme que des coups de feu ont été tirés « vers 15 heures » ce lundi. L’enquête est en cours. Selon les premières constatations, il n’y aurait pas de blessé.

Un suspect a pris la fuite sur une trottinette électrique

La police a informé le parquet de Bruxelles et mis en place un périmètre de sécurité pour mener une enquête approfondie. Le ministère public a mandaté un expert en balistique et demandé au laboratoire de la police judiciaire fédérale de se rendre sur les lieux.

« Un suspect a pris la fuite sur une trottinette électrique. Il est activement recherché », a déclaré une porte-parole du parquet. Ce dernier n’a pas souhaité livrer d’autre commentaire à ce stade des investigations.

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(23/06/2025 : 16:15)

« On est tombé de haut » : les organisateurs d’un festival se sentent floués après la venue d’un « faux » Kid Noize 

L’artiste Kid Noize se produisait ce samedi 21 juin dans le cadre du Polleur Summer Festival. Enfin, il était à l’affiche en tout cas car vous avez été nombreux à nous contacter via le bouton orange Alertez-nous pour dénoncer « une arnaque ». « Kid Noize nous a escroqués », écrit Etienne.

Le célèbre DJ carolo jouait pourtant à Frameries au même moment, à des dizaines de kilomètres de Polleur. Comment est-ce possible ? Il ne s’agissait en fait pas du « vrai » Kid Noize à Polleur.

Kid Noize devient une équipe

Ce lundi 23 juin, Kid Noize a pris la parole sur Instagram pour clarifier la situation. Et annoncer un tournant majeur dans sa carrière. « Après 15 ans à incarner Kid Noize, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai formé le meilleur successeur qu’il soit », écrit-il dans une publication.

Le message est clair : Kid Noize ne sera plus une seule personne, mais une entité collective.

Le problème, c’est que les organisateurs du Polleur Summer Festival n’étaient pas au courant de cette situation : ils pensaient avoir booké le « vrai » Kid Noize. Pourtant, certains indices durant la prestation de l’artiste ont semé le doute. « Beaucoup de gens se sont demandés quoi car la prestation n’était pas à la hauteur », dit Hugo Briscot, président Jeunesse Polinoise, l’organisateur du festival. « Il avait des manches longues pour cacher ses tatouages et il ne voulait pas faire d’interview pour la télé locale. »

C’est le lendemain qu’ils ont découvert que Kid Noize avait aussi joué à Frameries « Le calcul est assez simple, il y a 1h57 de route entre Polleur et Frameries », dit le président. « Il ne pouvait donc pas être à 23h30 à Frameries et à minuit chez nous. »

« La déconfiture »

Il ne sait pas encore s’il va entamer des démarches. « On doit se concerter et retomber sur nos pattes », dit Hugo Briscot. « On est tombé de haut. Les gens vont peut-être penser qu’on a voulu les flouer. On doit défendre notre image. C’est la déconfiture car le cachet était important. En tout cas, on a démasqué cette histoire »

Le DJ va mixer prochainement pour les 24h de Spa-Francorchamps. « Il faut voir si ça sera lui, on ne sait pas depuis combien de temps ça dure », dit l’organisateur.

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(23/06/2025 : 15:39)

Les groupes Rossel et IPM annoncent la signature d’un protocole de fusion 

Le rapprochement entre les deux grands groupes de presse belge francophone, Rossel et IPM, pressenti depuis quelques semaines, est présenté comme « indispensable » pour garantir la pérennité d’un journalisme professionnel et indépendant en Belgique francophone. L’opération reste soumise à l’approbation de l’Autorité belge de la concurrence, car derrière ces deux noms se cachent les quotidiens les plus connus en Wallonie et à Bruxelles: La Soir, Sudinfo, la DH, la Libre et L’Avenir...

Galant veut des garanties

Lors de sa rencontre, vendredi dernier, avec les dirigeants des groupes Rossel et IPM, la ministre des Médias en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Jacqueline Galant, avait demandé « des garanties claires quant au respect du pluralisme des médias en FWB et à la préservation de la diversité des titres de presse présents sur le territoire », indique-t-elle lundi, alors que les deux groupes de presse viennent de signer le protocole.

« Je comprends les enjeux auxquels est confrontée la presse écrite francophone sur un marché étroit et ultra-concurrentiel. Un rapprochement entre deux groupes privés n’est, en soi, pas problématique, d’autant plus dans un paysage médiatique francophone ou la dominance du média public est bien établie », souligne la ministre.

En 2021, Rossel et DPG s’alliaient pour racheter RTL Belgium :

« Il relève cependant de la compétence de l’Autorité belge de la concurrence de statuer sur les conséquences de ce rapprochement pour le marché et la concurrence. Mon rôle, en tant que ministre des Médias, est d’être garante du pluralisme et de veiller à ce que ce projet ne porte atteinte ni à la diversité des titres, ni à la qualité de l’information en Fédération Wallonie-Bruxelles », ajoute Jacqueline Galant.

Cette dernière assure « avoir demandé à François Le Hodey et Bernard Marchant des garanties précises sur ce point ». « Le gouvernement restera particulièrement vigilant quant aux suites de ce dossier et à ses impacts sur notre paysage médiatique », affirme la ministre.

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(23/06/2025 : 15:23)

« Des dizaines d’équipes de police, un hélicoptère et des chiens pisteurs » : que s’est-il passé à Rhode-Saint-Genèse ? 

« On a assisté à une course-poursuite. Une Fiat 500 était poursuivie par la police. Ils sont passés devant nous et ont failli nous écraser. Un hélicoptère et une vingtaine de voitures de police ont été déployés sur place. Les individus dans la voiture portaient une cagoule », écrit Pete.

La police a prévenu la population locale via une alerte téléphonique. « Une opération policière de grande envergure est en cours à Rhode-Saint-Genèse avec des dizaines d’équipes de police, un hélicoptère et des chiens pisteurs. Nous sommes à la recherche d’un homme qui a pris la fuite après une course-poursuite à bord d’un véhicule volé », indiquait le message.

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Selon nos confrères de HLN, la police a poursuivi deux cambrioleurs qui avaient pris la fuite à bord d’une voiture volée. Selon plusieurs témoins, ils ont percuté des voitures de police. Les deux hommes masqués ont ensuite sauté du véhicule avant de prendre à nouveau la fuite, à pied. L’un d’eux a été rapidement appréhendé. L’autre se cachait dans les bois et s’est finalement fait prendre à son tour.

L’opération policière a pris fin vers 14 heures. La Fiat 500 des cambrioleurs a été remorquée. Toujours selon nos confrères flamands, le duo avait cambriolé trois endroits à Braine-l’Alleud plus tôt ce lundi. Leur butin, principalement constitué de bijoux, a également été retrouvé.

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(23/06/2025 : 15:10)

Comment bien recharger ses batteries durant les vacances ? Pour cette psychiatre, l’ennemi numéro 1 de la déconnexion est connu 

L’été est officiellement parmi nous depuis le 21 juin, et les grandes vacances approchent à grands pas. Qui dit grandes vacances, dit bien souvent départs en vacances. Reposantes, sportives ou encore aventurières, plein de sortes de congés existent ; comment faire pour bien déconnecter de son train-train quotidien ?

Invitée sur le plateau du RTL info 13h, Caroline Depuydt, psychiatre, est venue donner quelques conseils pour que l’été soit idéal.

 

 

Et si l’ennemi numéro 1 pour ne pas déconnecter était justement notre outil le plus connecté : le smartphone. « On est dans une ère de la surconnexion et de l’hyperconnexion. Le smartphone ou les écrans, ils sont là entre toutes nos activités. Dès qu’on a une pause, on va se connecter et donc s’hyperconnecter. Mais ils sont aussi là pendant nos activités, et ça, ça fatigue extrêmement », explique Caroline Depuydt. « C’est sûr que si, pendant les vacances, on peut se permettre quelque chose, ce serait de se déconnecter un peu de cette hyperstimulation »

Cette psychiatre donne également quelques conseils, des trucs assez faciles à respecter pour varier les plaisirs. « D’abord, c’est de pouvoir mettre son téléphone en mode avion pour pouvoir créer d’autres choses. On peut se dire qu’on peut essayer de voir le repos physique : on fait une sieste, on fait dodo. On peut voir le repos social, également, par exemple, de voir des amis qui nous sont chers. On peut se dire qu’il y a aussi le repos mental : arrêter de lire ses mails professionnels, se déconnecter, pas trop se concentrer », explique Caroline Depuydt

Au-delà du repos, des activités physiques sont également à tester pour profiter au maximum des vacances : « C’est hyper important, une activité physique et une activité en extérieur. Pour essayer, justement, de combler tous les besoins de repos de notre organisme ».

 

 

Quid de la question de ne rien faire ? Peut-on profiter de ses vacances en ne faisant rien ? « Ça fait vraiment du bien. Et on peut se poser la question, si on culpabilise de rien faire, pourquoi, au fond ? Est-ce que ça ne veut pas dire qu’on est de nouveau avec cette espèce de pression, qu’on nous met de tout rentabiliser ? Même notre temps de vacances, on doit le rentabiliser. On doit en faire quelque chose de rempli, de beau, de bien… Alors qu’en effet, ne rien faire, ça permet de se reposer. Parfois aussi, ne rien faire, c’est ne faire pas grand-chose. Parce que c’est sûr que c’est rare qu’on ne fasse juste rien comme ça, qu’on se mette en mode pause. Se reposer, s’allonger, tout ça, c’est une façon de ne rien faire, sans culpabilité, sinon ça annule un peu le bénéfice, pour de nouveau nous permettre de prendre un peu de temps pour nous », conclut-elle.

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(23/06/2025 : 13:53)

« Il faut y aller en se disant ‘je suis capable’» : 60.000 élèves de 6e primaire ont entamé les épreuves du CEB 

Les épreuves, qui abordent plusieurs compétences acquises durant le primaire, se tiennent chaque matin de cette semaine, à l’exception de mercredi, et visent à évaluer la maîtrise des apprentissages de base.

Dans une école de Jumet, l’atmosphère était studieuse ce lundi matin. Les questionnaires du CEB, soigneusement conservés en toute confidentialité tout le week-end, ont été remis aux enseignants dans le respect d’un protocole rigoureux. Les livrets d’examen ont été inspectés et distribués à chaque élève avec une attention particulière.

Un moment de relaxation

Pour mettre les élèves dans les meilleures dispositions, des initiatives complémentaires sont mises en place. À Jumet, les 48 élèves concernés ont participé à une séance de sophrologie avant d’entamer l’épreuve. Cette activité relaxante visait à calmer les éventuelles tensions.

 

 

Savoir écouter et lire

La première journée du CEB a commencé par des épreuves axées sur l’écoute et la lecture, sous les yeux attentifs des enseignants. Les enfants doivent « croire en eux, parce que ça fait beaucoup aussi s’ils commencent l’épreuve en se disant ‘je suis capable’ », a précisé Amlie, institurice de 6ᵉ première.

Une attention et un soutien de la part des enseignants qui semblent avoir porté leurs fruits puisque, à la pause, les premiers retours des élèves se révèlent plutôt positifs. « Je n’ai pas eu dur, quoi. Alors que de base, je suis en échec. Ça, c’est bien », a confié une élève de 6ème primaire. Un autre a ajouté : « Vu que j’ai révisé, c’était facile, ça allait. »

Des enseignants sereins

Du côté des enseignants, l’optimisme semble de mise quant à la réussite de leurs élèves. « Jouable, je dirais, jouable », a estimé la directrice de l’école, Françoise Dancot. « Les pratiques pédagogiques de l’année sont vraiment répondantes à l’épreuve et donc on croit en nos élèves, tout va bien se passer », a-t-elle confié, soulignant sa confiance en la capacité des enfants à relever ce défi avec succès, ainsi que dans les efforts des enseignants fournis tout au long de l’année.

Les épreuves se poursuivront chaque matin jusqu’à vendredi, le mercredi étant réservé à une pause pour permettre aux élèves de réviser dans le calme. Cette organisation vise à limiter le stress et à favoriser des conditions idéales pour ces jeunes candidats. À l’issue de cette semaine déterminante, les enfants pourront fièrement tourner une page importante de leur scolarité tout en se préparant, pour beaucoup d’entre eux, à leur entrée dans l’enseignement secondaire.

Corrections millimétrées

Mais une fois les stylos reposés, une autre mission tout aussi cruciale débute : la correction des copies, un processus méticuleux et rigoureux qui mobilise un grand nombre de professionnels de l’enseignement.

 

 

À Charleroi, au sein du bureau de correction 10.1, 1014 copies sont actuellement en traitement. Pour ce travail titanesque, pas moins de 91 enseignants et directeurs se sont mobilisés dès 13h30 ce lundi. Une organisation millimétrée est mise en place pour garantir la transparence et la fiabilité du processus. Fait notable : les enseignants ne corrigent jamais les copies de leurs propres élèves, ce qui permet d’assurer une totale impartialité. Cette règle stricte constitue l’une des pierres angulaires du bon déroulement des examens.

L’objectif ambitieux est de finaliser les corrections avant la fin de chaque journée afin d’enchaîner rapidement avec les autres étapes. Chaque jour, les résultats obtenus sont minutieusement encodés dans des ordinateurs sécurisés dédiés à cette tâche et envoyés vers le ministère.

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(23/06/2025 : 13:06)

En a-t-on fini avec la chaleur ? Voici les prévisions de la semaine 

Les éclaircies feront leur retour à partir de l’ouest lundi après-midi et gagneront progressivement les régions de l’est. Les maxima s’établiront entre 20 degrés à la mer ou en Hautes-Fagnes et 23 degrés sur le centre du pays. Le vent variera de modéré à assez fort de secteur ouest à sud-ouest. Des rafales de 60 km/h seront possibles, voire plus localement 70 km/h surtout sur le nord-est du territoire, indique l’IRM dans son bulletin de la mi-journée.

Un début de semaine maussade, avant le retour de l’été

Lundi soir et la nuit suivante, le ciel sera peu nuageux à serein. Des champs nuageux envahiront toutefois la moitié nord du pays en fin de nuit. Les minima varieront entre 8 degrés sur les hauteurs ardennaises, 13 degrés sur le centre et 15 degrés à la mer. Le vent d’ouest s’orientera au sud-ouest et faiblira.

Mardi, des éclaircies se partageront le ciel avec des champs nuageux parfois nombreux sur la moitié nord du pays. Quelques gouttes de pluie ne sont d’ailleurs pas exclues le long de la frontière néerlandaise. Sur le sud-est du territoire, le temps restera par contre peu nuageux voire ensoleillé. Les maxima atteindront 20 degrés à la mer, 22 degrés sur les sommets et 23 à 25 degrés sur la plupart des autres régions. Le vent sera modéré à parfois à assez fort de sud-ouest avec des rafales de 50 km/h.

Mercredi, la journée débutera par un temps assez ensoleillé. En cours de journée, des nuages moyens et élevés atteindront notre pays depuis le sud. En soirée et durant la nuit, le risque d’orage deviendra assez important. Les températures remonteront vers des valeurs comprises entre 22 degrés à la mer, 29 degrés sur le centre du pays et éventuellement 30 degrés en Campine. Le vent sera faible, plus tard modéré, d’ouest-sud-ouest.

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(23/06/2025 : 13:00)

Incendie spectaculaire à Woluwe-Saint-Lambert : une habitation entièrement sinistrée 

Les pompiers de Bruxelles ont été appelés dimanche soir pour éteindre le feu qui ravageait une maison familiale, située dans l’avenue du Péage, à Woluwe-Saint-Lambert. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer, mais la maison et le garage attenant ont été entièrement sinistrés.

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© Pompiers de Bruxelles
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Intervention d’envergure

L’alerte a été donnée vers 20h10. À leur arrivée, les soldats du feu ont constaté un important dégagement de fumée. « Il s’agissait d’un incendie sous-ventilé qui a évolué vers un feu pleinement développé », a précisé Walter Derieuw, porte-parole des pompiers.

L’incendie a été maîtrisé à l’aide de plusieurs lances, tandis qu’une ouverture dans la toiture a permis d’évacuer fumée et chaleur.

Les opérations de déblais ont duré plusieurs heures, avec une relève régulière des équipes en raison de la chaleur. L’intervention a mobilisé d’importants moyens, dont la police de la zone Montgomery et Sibelga, qui a coupé le gaz et l’électricité.

L’origine du sinistre reste à déterminer. L’intervention s’est achevée vers 23h20.

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(23/06/2025 : 11:43)

Finies les erreurs de virement bancaire : cette nouvelle fonctionnalité vous alerte avant qu’il ne soit trop tard 

À partir de juin 2025, les banques belges commenceront progressivement à introduire un nouvel outil destiné à renforcer la sécurité des paiements électroniques : la vérification du nom du bénéficiaire, également appelée vérification du nom IBAN. Ce système, proposé gratuitement, permet de s’assurer que le nom du destinataire du virement correspond bien au numéro de compte (IBAN) encodé. Il vise à réduire les erreurs de paiement et à prévenir certaines formes de fraude, comme la fraude à la facture.

Ce dispositif, déjà en place dans plusieurs pays européens, deviendra obligatoire à partir du 9 octobre 2025, conformément à une directive européenne visant à sécuriser davantage les transactions bancaires.

Comment fonctionne cette vérification ?

Lorsque vous effectuez un virement, votre banque va vérifier automatiquement, auprès de la banque du bénéficiaire, si le nom que vous avez encodé correspond au titulaire du numéro de compte IBAN fourni.

Selon les résultats de cette vérification, trois cas de figure peuvent se présenter :

  • Correspondance exacte : le nom correspond parfaitement à celui enregistré auprès de la banque du bénéficiaire. Aucun message d’erreur ne sera affiché.
  • Correspondance partielle : en cas de faute de frappe ou de différence mineure (ex. nom incomplet), un message vous indiquera le nom officiel du bénéficiaire pour vérification.
  • Absence de correspondance : si le nom saisi ne correspond pas du tout, un message d’alerte s’affichera. En cas de bénéficiaire professionnel, le nom correct sera également mentionné.

Même si une alerte est émise, le client reste libre d’effectuer le virement, mais assume l’entière responsabilité de sa décision.

Objectifs : lutter contre la fraude et éviter les erreurs

Cette nouvelle fonctionnalité permet de limiter les erreurs de saisie et de détecter certaines tentatives de fraude, notamment lorsque des escrocs envoient de fausses factures en modifiant les coordonnées bancaires d’un fournisseur. Grâce à ce système, un particulier ou une entreprise sera averti si l’IBAN indiqué ne correspond pas au nom attendu.

Selon Karel Baert, CEO de Febelfin, « cette mesure renforce la confiance des clients dans les paiements électroniques et contribue à la sécurité des transactions. »

Le ministre Rob Beenders, chargé de la Protection des consommateurs et de la Lutte contre la fraude sociale, souligne quant à lui qu’il évaluera l’impact concret de cette mesure et envisagera d’éventuelles adaptations si nécessaire.

Conseils pour une utilisation optimale

Afin de bénéficier pleinement de cette vérification, Febelfin recommande aux clients :

  • D’introduire le nom complet et officiel du bénéficiaire (nom et prénom pour une personne physique, dénomination légale pour une entreprise).
  • De corriger leur liste de bénéficiaires enregistrés si des messages d’erreur apparaissent fréquemment.
  • De vérifier toute alerte, car elle peut signaler une fraude ou une erreur dans les coordonnées.

Pour les entreprises, il est conseillé de mettre à jour leur nom légal et commercial auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) afin d’éviter les rejets de vérification lors des paiements reçus.

Déploiement progressif jusqu’à octobre 2025

L’introduction de la vérification du nom du bénéficiaire commencera progressivement dans les mois à venir. Chaque banque belge décidera de son calendrier de déploiement, tant en termes de canaux disponibles (application mobile, banque en ligne…) que de types de virements concernés (vers la Belgique uniquement dans un premier temps).

D’ici le 9 octobre 2025, ce système devra être opérationnel pour tous les virements au sein de la zone euro, ce qui permettra une harmonisation européenne de la sécurité des paiements.

Une avancée majeure dans la sécurité bancaire

En conclusion, la vérification du nom du bénéficiaire s’inscrit dans une logique de renforcement de la confiance dans les services bancaires numériques. Sans alourdir les démarches pour les utilisateurs, elle offre un filet de sécurité supplémentaire, particulièrement utile face à l’augmentation des fraudes ciblant les virements.

Les banques, les entreprises et les consommateurs sont invités à se préparer dès maintenant à cette évolution majeure du paysage bancaire belge et européen.

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(23/06/2025 : 09:42)

Travailler le dimanche est interdit en Belgique, alors pourquoi de plus en plus de magasins ouvrent-ils ce jour-là ? 

La chaîne de supermarchés Carrefour souhaite ouvrir ses magasins le dimanche et ainsi, suivre l’exemple de nombreux Delhaize et autres magasins concurrents. L’occasion de s’intéresser au travail dominical, avec une question essentielle : est-ce que c’est légal de travailler le dimanche en Belgique ?

La bonne nouvelle est que la législation est très claire à ce sujet : le travail le dimanche est interdit. Alors pourquoi de plus en plus de magasins ouvrent leurs portes le dimanche ? Tout simplement parce qu’il existe beaucoup d’exceptions.

Quatre exceptions

La première est assez logique, si le travailleur accepte et marque son accord pour travailler le dimanche, alors c’est légal.

Ensuite, pour des événements exceptionnels comme des salons, une entreprise peut demander à ses employés de travailler.

 

 

La troisième exception repose sur la nécessité absolue de travail. En effet, si la tâche à réaliser est urgente et qu’elle ne peut pas être faite un autre jour de la semaine, certaines entreprises peuvent justifier le fait de demander aux travailleurs de bosser le dimanche. Cela concerne souvent un incident qui a engendré des problèmes au sein de la société. L’entreprise peut les régler au plus vite si cela dépend de sa survie.

Par exemple, si une machine tombe en panne dans une société de production de chocolat, disons, la direction peut demander à ses techniciens de venir travailler pour régler le problème. Dans ce cas on se rapporte à la première exception, les travailleurs doivent marquer leur accord.

Enfin, quatrième exception, dans des secteurs bien précis, le travail dominical est autorisé et même prévu.

Les secteurs où le travail dominical est autorisé

Le fait est que les secteurs pour lesquels le travail dominical est autorisé par la loi sont nombreux. On peut ainsi citer le secteur touristique (hôtels, musées, parcs d’attractions, agences de voyages, de location de voitures, transports, etc.), l’horeca, les services de soins, le secteur de l’information, le secteur alimentaire, le secteur cinématographique, les entreprises de production d’énergie... Vous l’aurez compris, la liste est vraiment très longue et variée.

Un travailleur peut-il refuser de travailler le dimanche ?

Si une personne ne travaille pas dans l’un de ces secteurs et qu’il n’y a pas urgence, est-ce qu’elle peut refuser de travailler le dimanche ?

Tout à fait. Le travailleur peut refuser. Mais attention de bien vérifier son contrat de travail tout de même et les conventions collectives de travail (CCT). Car vu la liste des exceptions, certaines entreprises jouent un peu avec les limites, mais elles doivent de toute façon le préciser dans vos contrats.

 

 

Travailler le dimanche, un bon plan ?

Sacrifier son jour de congé pour travailler, ce n’est pas toujours agréable. Existe-t-il des compensations légales pour les travailleurs qui bossent le dimanche ?

Lorsqu’un salarié travaille un dimanche, il a droit à un repos compensatoire ou à un jour de congé : une journée complète si le salarié a travaillé plus de quatre heures ce jour-là ou une demi-journée s’il a travaillé moins de quatre heures.

À noter que ce repos compensatoire ne donne pas droit à une rémunération et doit être accordé dans les six jours suivant le dimanche travaillé

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(23/06/2025 : 09:15)

Dernière mise à jour : 25/06/2025 : 07:15