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Le ticket coûtait 3 euros et « le podium était composé de bacs en bois » : Jan et Paul se souviennent du tout premier Werchter… il y a 50 ans 

88.000. C’est le nombre de spectateurs qui défilent par jour au festival de Werchter. L’événement qui se tient dans le Brabant flamand fête cette année son cinquantième anniversaire. Il est aujourd’hui devenu prestigieux et international mais donc plus cher. Comptez 137 euros pour un ticket journalier, 312 pour les quatre jours, sans compter la nourriture et les boissons. Difficile d’imaginer qu’il y a 50 ans, ce festival ressemblait à une fête scoute.

Jan et Paul ont tous deux plus de 65 ans et ont vécu le tout premier Werchter organisé en juillet 75. À l’époque, le ticket d’entrée coûtait 3 euros. « Le podium était composé de bacs en bois qu’il fallait assembler. Nous étions dans une petite tente car nous faisions 600 entrées », se souvient Jan.

Ensuite, dans les années 80 et 90, les plus grands artistes s’y sont produits. De U2 à Bowie en passant par The Cure. L’événement a d’ailleurs remporté plusieurs fois le titre du meilleur festival du monde.

Et Werchter a grandi. Il y a désormais 12.000 bénévoles mobilisés au long des quatre jours. De nouvelles scènes couvertes et une infrastructure d’accueil de plus en plus développée. « De mon temps, il y avait juste de l’eau, du coca et de la bière, c’était tout. Aujourd’hui, rien que pour un café, vous avez 40 goûts différents », ironise Paul.

Laissons à son acolyte le mot de la fin : « C’était quelque chose à notre époque. »

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(05/07/2025 : 20:50)

Lessines est connue mondialement pour… un médicament miracle : il était produit dans ce couvent, par des sœurs vivant en autarcie 

À Lessines, l’hôpital Notre-Dame à la Rose est bien plus qu’un bâtiment : c’est un trésor architectural gothique et baroque, témoin d’un pan entier de l’histoire hospitalière en Belgique. Pendant sept siècles, ce couvent a accueilli les malades les plus pauvres, pris en charge par une communauté de religieuses.

« Cet hôpital, c’est un peu l’ancêtre de nos structures sociales, car, au Moyen Âge, c’était la charité chrétienne qui s’occupait des pauvres, des malades et des laissés-pour-compte », explique Thérèse Claeys, directrice du musée.

Suivant la règle de saint Augustin, ces religieuses vivaient en autarcie, centrées sur la prière et la charité. Non formées à la médecine, elles ont pourtant développé un véritable savoir-faire, mêlant foi et connaissances empiriques. Elles cultivaient quelque 300 espèces de plantes médicinales. Ce savoir aboutira à l’invention d’un médicament qui fera le tour du monde : l’Helkiase, conçu par la sœur supérieure Marie Rose Carouy.

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« C’est un peu une panacée, un produit miracle qui permettait de soigner une série de blessures, de plaies, l’eczéma, etc. C’est un peu l’ancêtre du mercurochrome », précise Thérèse Claeys.

Grâce à l’esprit entrepreneurial de Marie Rose Carouy, l’hôpital de Lessines a acquis une renommée internationale. L’Helkiase a été commercialisé jusqu’en Inde et aux Philippines. Il sera toutefois retiré du marché dans les années 1940, en raison de la présence de mercure, jugé potentiellement dangereux pour la santé.

Un tableau scandaleux

Les sœurs ne se distinguaient pas seulement par leur ingéniosité. Elles faisaient aussi preuve d’audace et d’indépendance. Au XVIe siècle, elles commandent un tableau du Christ aux traits androgynes : barbu, mais avec une poitrine et des hanches féminines. Jugée scandaleuse, l’œuvre a été surpeinte pour en masquer les détails les plus controversés, avant d’être redécouverte lors d’une restauration, il y a seulement quinze ans.

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« Sachant que le tableau n’a jamais quitté l’enceinte de l’hôpital, il a été surpeint, c’est-à-dire qu’on a peint au-dessus de ce qui a été considéré comme choquant, à savoir la poitrine, en particulier », explique la directrice.

L’hôpital Notre-Dame à la Rose est resté en activité jusqu’aux années 1980. Aujourd’hui, il est devenu un musée. Durant l’été, des visites théâtralisées permettent de revivre cette histoire fascinante. Le site est reconnu patrimoine exceptionnel de Wallonie et pourrait bientôt figurer au patrimoine mondial de l’Unesco.

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(05/07/2025 : 19:48)

Madeline, sinistrée des inondations de Pepinster, se souvient du jour où sa vie a basculé : « La cicatrice est encore ouverte » 

C’était une attente interminable. Plus de 11 heures assis sur les toits de leur maison. Durant tout ce temps, l’eau engloutit plusieurs habitations. Des voisins sont emportés. Madeline assiste à ces scènes d’horreur aux côtés de son mari et de ses enfants.

« À partir de 3 h de l’après-midi, on savait que nous, on était condamnés et il n’y avait plus de possibilité de descente. Donc il fallait qu’on nous évacue », racontait-elle le 15 juillet 2021.

Les pieds dans la boue. Une libération après 11 heures d’attente, un choc émotionnel après être passé sur les toits de six maisons différentes. 19 personnes sont sauvées, dont Madeline. Quatre ans plus tard, la revoilà au même endroit.

« Des civils ont placé deux bars de passage à niveau, se souvient-elle. Il y avait un muret, donc du muret jusqu’à la balustrade de la terrasse, et on nous évacue par le toit. Et puis on descend comme sur une poutre en fin de compte. Mes amis sont venus et m’ont pris dans leurs bras ».

Depuis les inondations de 2021, c‘est une partie de Pepinster qui a disparu. La commune a racheté les maisons devenues inhabitables avant de les détruire. En mars 2024, celle de Madeline a été rasée, comme beaucoup d’autres du quartier.

« C’est notre ancien quartier (…) Il n’y a plus rien », constate-t-elle.

Qu’est-ce que ça lui fait de voir ça ? « Je suis nostalgique de ce qu’il y avait avant, répond-elle. Mais c’est difficile quand même de se repérer. C’est un terrain vague. »

Avec l’argent de son ancienne habitation et l’enveloppe de la Région wallonne qu’elle a longuement attendue, Madeline a finalement pu racheter une nouvelle maison, toujours à Pepinster et toujours à 200 mètres d’une rivière. L’eau n’est pas devenue source d’angoisse, mais le choc psychologique de ces inondations n’a pas totalement disparu.

Les cicatrices, elles se referment toujours un peu

« La cicatrice est encore ouverte, mais on apprend à vivre avec », confie-t-elle.

Est-ce qu’elle repense encore à ce jour-là ? « Ça arrive., oui. C’est pas tous les jours. Avant, c’était quotidien. Ici, ce n’est pas encore fréquent, je trouve. Une fraction de seconde, un souvenir, une odeur. Quelqu’un qu’on croise dans la rue, qu’on n’a plus vu depuis un certain temps, par la force des choses. »

Madeline a pu redémarrer son métier de accueillantes d’enfants à domicile depuis quelques mois seulement. Après ces chocs psychologiques, reprendre une activité professionnelle, selon cette spécialiste, c’est l’une des manières de soigner sa santé mentale.

« Les cicatrices, elles se referment toujours un peu, assure Caroline Depuydt, psychiatre. Il faut du temps. Parfois, il faut beaucoup de temps. Mais heureusement, le temps, le fait de reprendre une vie aussi quotidienne, de retrouver des moments de joie permet quand même qu’une cicatrice, une plaie, se cicatrise. Par contre, une cicatrice ne disparaît pas toujours. »

Pour cicatriser, Madeline a décidé de mettre ses angoisses sur papier. Elle sortira l’année prochaine. Un livre qui devrait s’intituler Le printemps revient toujours, dans lequel elle raconte la manière dont elle a vécu ces inondations. Comme de nombreux sinistrés, elle revient encore régulièrement devant son ancienne maison devenue terrain vague. C’est ici, en juillet 2021, que sa vie a subitement basculé.

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(05/07/2025 : 19:47)

Vous partez en vacances ? Voici les 4 conseils qu’il faut absolument suivre pour éviter tout risque d’accidents 

Ce week-end marque le début officiel des vacances scolaires, un moment attendu par de nombreuses familles prêtes à profiter des joies de la mer, de la montagne ou d’autres destinations. Mais pour beaucoup, partir en vacances signifie aussi affronter les longues heures de trajet sur la route. Si les vacances riment avec détente, il ne faut pas sous-estimer la préparation nécessaire pour assurer un voyage en toute sécurité.

Parmi les vérifications essentielles, l’état des pneus doit être une priorité. 50 % des arrêts d’urgence sont dus à des pneus mal gonflés qui risquent d’éclater. « S’il y a une seule chose à vérifier avant le départ en vacances, ce sont les pneus. Vérifiez qu’ils ne soient pas lisses, vérifiez qu’ils soient suffisamment gonflés. Il faut légèrement les surgonfler quand vous êtes chargé », recommande Benoit Godart, le porte-parole de l’institut de la sécurité routière (VIAS).

Le chargement du véhicule est un autre point crucial souvent négligé. Des bagages ou objets mal rangés dans l’habitacle peuvent se transformer en véritables projectiles en cas de freinage brusque. « Une bouteille d’eau d’un kilo et demi, vous la placez sur la place arrière. Lorsque vous devez freiner sur autoroute en urgence, c’est une masse qui va faire 75 kilos et qui va frapper les passagers avec cette force-là. Donc ça peut être très dangereux », avertit encore Benoit Godart. Bien organiser son espace, avec un chargement sécurisé dans le coffre, est une étape incontournable.

Savoir à quel moment prendre la route est également déterminant pour garantir un trajet serein. Même si l’idée de rouler de nuit peut sembler tentante pour éviter les bouchons, les statistiques montrent que c’est risqué. Joost Kaesemans, porte-parole de Touring, avance que « le risque d’accident grave est 3 à 4 fois plus élevé la nuit que le jour. Touring recommande de partir plutôt très tôt dans la matinée plutôt que tard le soir ou dans la nuit. » Une bonne organisation et un départ à l’aube permettent non seulement d’éviter une fatigue supplémentaire, mais aussi de voyager dans de meilleures conditions de sécurité.

Avant de prendre la route, il est primordial de s’assurer d’avoir suffisamment de repos. Les spécialistes conseillent un minimum de 5 à 6 heures de sommeil avant de prendre le volant. Si plusieurs passagers peuvent conduire, alterner régulièrement est une excellente idée. « Puis si vous avez la possibilité de changer de conducteur, c’est toujours une bonne chose. Toutes les heures, toutes les deux heures. » Ainsi, une pause toutes les deux heures reste essentielle pour rester alerte et éviter des erreurs potentiellement graves.

Enfin, même lorsque l’on sent que la destination est proche, il reste crucial de ne pas baisser la vigilance. Les derniers kilomètres peuvent être les plus dangereux en raison de la fatigue accumulée et du sentiment de relâchement. Le taux d’accident augmente de 40 % lors des 100 derniers kilomètres. Ne négligez jamais la dernière pause. Une courte halte peut grandement améliorer la concentration et réduire les risques d’accident.

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(05/07/2025 : 09:48)

Victoria assiste à une scène choquante : un chien traîné par une voiture, « j’ai klaxonné à plusieurs reprises » 

Vendredi soir vers 22h, Victoria a été témoin d’une scène atroce sur une route entre Dalhem et Visé, en province de Liège. Sur Facebook (attention, images choquantes), la jeune femme a partagé des images d’une voiture traînant à une vitesse élevée un chien, vraisemblablement un berger allemand, accroché au flanc du véhicule.

Sur son profil, Victoria prétend que l’animal est mort. Elle explique : « Horrifiée, j’ai klaxonné à plusieurs reprises pour le faire s’arrêter. Il a fini par immobiliser son véhicule et s’est approché de moi en me demandant si c’était bien moi qui klaxonnais. Je lui ai alors demandé s’il trouvait normal de traiter son animal de cette manière. Sa réponse glaçante : je fais ce que je veux, c’est mon chien. » Peu après, cet homme a détaché le pauvre animal, déjà sans vie, et l’a déposé dans le coffre de sa voiture comme une vulgaire chose. »

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Contcatée, Victoria explique avoir porté plainte ce samedi matin. Elle ajoute que le conducteur s’est rendu à la police, mais a signalé qu’il n’avait pas remarqué que son chien était dans cette position.

L’affaire va se retrouver devant le parquet.

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(05/07/2025 : 08:37)

L’homme qui a brûlé sa compagne à Houthalen-Helchteren a été interpellé : il est tombé du toit où il s’était retranché 

L’homme de 35 ans qui a brûlé sa compagne de 41 ans jeudi a été interpellé après être tombé du toit où il s’est retranché vendredi soir. Il a été transporté à l’hôpital vers 02h00, après avoir passé plus d’une heure à négocier avec la police.

Les environs d’une maison à vendre et inoccupée située dans la Kazernelaan avaient été fermés vers 23h15. Les services de police y avaient repéré la trottinette électrique à bord de laquelle l’individu avait pris la fuite jeudi.

Ce dernier s’était retranché sur le toit de la maison vide et menaçait de sauter. Il est finalement tombé. Les pompiers lui ont administré les premiers soins sur place, avant de l’emmener à l’hôpital.

Le pronostic vital de la femme de 41 ans était toujours engagé vendredi soir.

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(05/07/2025 : 08:03)

Bientôt plus de doubleurs à l’école ? Ce projet de Valérie Glatigny ne fait pas l’unanimité, « ce sont les enfants précarisés qui vont souffrir » 

Les élèves devront bientôt atteindre 60 % pour réussir les épreuves de certification dans l’enseignement francophone. La ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, a déposé un avant-projet de décret qui relève le seuil de réussite au CEB (6e primaire), CE1D (2e secondaire), et CESS (6e secondaire), a-t-elle annoncé samedi dans les colonnes de la Dernière heure et de la Libre.

Le seuil de réussite de ces épreuves certificatives est fixé aujourd’hui à 50 %, un seuil jugé trop bas par la ministre. « On veut donner un signal qu’on n’envoie pas dans la suite du parcours scolaire des élèves qui n’auraient pas maîtrisé les apprentissages », explique-t-elle.

À l’avenir, pour le CEB, les élèves devront obtenir 60 % pour l’ensemble des épreuves et un résultat minimum de 50 % pour chacune des matières évaluées (français, mathématiques, sciences et éveil). Pour le CE1D et le CESS, le seuil sera également de 60 % pour chaque épreuve.

Ce projet doit encore être validé par le gouvernement. Il ne sera en tout cas pas mis en œuvre avant 2027.

L’autonomie des conseils de classe sera également renforcée. « En 15 ans, on a multiplié par deux les recours face aux décisions pédagogiques. Le conseil de classe va retrouver toutes ses prérogatives et son rôle décisionnel. Ça veut dire que si un élève n’a pas satisfait ou qu’il n’a pas pu participer à toutes les épreuves, il sera délibéré individuellement », souligne Mme Glatigny.

Le monde de l’enseignement est sceptique

Pour la fédération des parents, ce sont les enfants les plus précarisés qui vont en souffrir par manque d’accompagnement. « Ce matin, j’étais au téléphone avec un directeur d’une école très défavorisée. Ils ont maintenant 50 % de réussite au CEB. Vous imaginez, avec le taux à 60 %, je pense vraiment qu’il y a lieu de mettre des choses en place », réagit Véronique De Thier, co-directrice de la fédération de parents d’élèves.

« Dans le même temps, on va augmenter l’accompagnement personnalisé, précisément pour aider les élèves qui seraient en difficulté. Ça n’a pas de sens d’élever le niveau si on ne donne pas en même temps aux enfants les moyens de pouvoir progresser », avance à ce propos la ministre Glatigny.

Bien des acteurs du monde de l’enseignement restent sceptiques et attendent de voir comment ce projet sera concrètement appliqué : « Il y a un travail de réflexion. Si on met le niveau de réussite à 60 %, comment construit-on les épreuves ? Comment communique-t-on les intentions aux équipes pédagogiques ? Et comment faisons-nous pour atteindre une meilleure maîtrise des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire ? », expose Patrick Lenaerts, directeur pour l’enseignement secondaire catholique.

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(05/07/2025 : 07:38)

Affaire Nethys: François Fornieri riposte et attaque Elio Di Rupo en justice 

Fort d’un acquittement complet le concernant dans une affaire de délit d’initié, François Fornieri avait déclaré à nos confrères de Sudinfo, fuin juin : « Je n’exclus pas à mon tour de poursuivre certaines personnes à la base des accusations portées contre moi. »

Et d’enfoncer le clou, en évoquant des « actions ciblées visant certaines hautes personnalités, politiques et autres, qui ont contribué à me mettre dans cette situation. »

Cette situation découle de la fameuse affaire Nethys, qui a valu à François Fornieri une inculpation judiciaire. Rappelons que le fondateur de la boîte pharma Mithra, qui a à moment donné était valorisé à 1,8 milliard et est tombée aujourd’hui en faillite, était administrateur chez Nethys. Mais, surtout, qu’il a voulu racheter deux filiales du groupe industriel liégeois, à savoir Elicio (énergies renouvelables) et Win (informatique). Des ventes qui avaient été cassées par les ministres wallons Di Rupo et Dermagne à l’époque.

Aujourd’hui, on peut écrire sans se tromper que François Fornieri met ses menaces à exécution. En effet, selon les informations de Sudinfo, l’avocat du businessman liégeois, maître Philippe Culot, a déposé une plainte jeudi matin auprès du procureur général de Liège contre Elio Di Rupo pour deux infractions potentielles : extorsion et prise illégale d’intérêts.

Pour plus d’informations, lire l’intégralité de l’article ici.

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(05/07/2025 : 06:30)

Mail envoyé aux militaires : la Défense réagit à la polémique 

Dans une réaction envoyée vendredi soir, la Défense a indiqué que le mail envoyé à des militaires à propos de la manière dont ils s’expriment sur les réseaux sociaux résulte d’une « initiative personnelle ». Après s’être d’abord refusés à tout commentaire, les services de la Défense expliquent finalement que cette communication s’inscrit « dans le cadre de la politique plus stricte demandée à la suite de l’affaire Jurgen Conings concernant les comportements subversifs au sein de la Défense ».

« Un officier de sécurité, suite à un avertissement écrit du SGRS (Service général du Renseignement et de Sécurité, NDLR) concernant un membre du personnel de son unité, a décidé d’envoyer l’e-mail de sensibilisation à tous les membres de la caserne concernée. Dans ce cas particulier, l’avertissement concernait des remarques racistes plus générales sur les médias sociaux », explique le service de presse de la Défense.

« Il est demandé par le SGRS d’y prêter attention lors de toutes les réunions d’information sur la sécurité et d’en informer les membres du personnel. L’initiative de cet officier s’inscrit dans cette politique », poursuit le service.

Celui-ci précise que le message n’a pas été envoyé à la demande de l’état-major de la Défense ni du ministre de la Défense, mais reconnait toutefois une « formulation qui a prêté à confusion. Cependant, le message sous-jacent – l’importance d’une attitude respectueuse, responsable et professionnelle sur les médias sociaux – reste d’actualité et nécessaire. »

Quant aux accusations de restriction de la liberté d’expression de ses militaires, l’institution répond certes qu’une violation des règles peut avoir un impact sur l’habilitation de sécurité, « mais cela ne donne généralement lieu qu’à un avertissement écrit ».

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(04/07/2025 : 23:50)

Mont-sur-Marchienne : des personnes secourues sur le site d’une ancienne carrière dangereuse 

Les pompiers de Charleroi sont intervenus ce vendredi soir à l’ancienne carrière Gralex à Mont-sur-Marchienne pour porter secours à des personnes dans un canoë à la dérive.

« Une équipe a été envoyée sur place vers 20h30 avec des plongeurs », indiquent les hommes du feu.

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Fabian Van Hove

Différents services de secours ont été déployés, notamment un SMUR et une ambulance. Des policiers ont également été mobilisés.

Pour rappel, ce site privé n’est pas surveillé. Il est interdit d’accès et est particulièrement dangereux pour les nageurs. Ce lundi, une centaine de personnes, qui s’y trouvaient illégalement, y ont été évacuées par la police qui mène des opérations de dissuasion.

« C’est un spot qui est connu dans la région mais qui est extrêmement dangereux. On a chaque année des décès », avait alors rappelé le bourgmestre de Charleroi, Thomas Dermine.

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(04/07/2025 : 22:19)

Action pro-palestinienne contre l’UGent : les vitres d’un bâtiment ont été brisées 

Des activistes pro-palestiniens ont brisé les vitres d’un bâtiment de l’UGent dans la nuit de jeudi à vendredi. Ceux-ci appellent l’université à rompre immédiatement tout partenariat avec des universités et des entreprises israéliennes.

Le bâtiment visé abrite le département des sciences vétérinaires et de l’écologie appliquée, qui a cinq collaborations avec des instituts israéliens, selon les activistes.

Les activistes estiment que l’UGent ne leur laisse pas d’autre choix. « La situation en Palestine se détériore chaque jour. Après qu’Israël a bloqué toutes les livraisons de nourriture et de médicaments pendant des mois – faisant de Gaza la seule zone délimitée où 100 % de la population est menacée par la famine, selon le porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU – ils ont déjà ouvert le feu à plusieurs reprises sur les personnes qui attendaient lors des rares distributions de nourriture, entraînant des dizaines de morts et des centaines de blessés. »

La police a déclaré avoir été informée des faits à 04h40 du matin.

« Le vandalisme dépasse les bornes et l’UGent condamne fermement cette façon d’agir », a réagi Tine Dezeure, porte-parole de l’UGent.

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(04/07/2025 : 21:55)

Dramatique accident en Flandre : un jeune homme de 19 ans meurt dans une sortie en quad à Zonhoven 

Un dramatique accident de quad a coûté la vie à un jeune homme de 19 ans vendredi soir à Zonhoven, dans la province de Limbourg. Les secours sont rapidement intervenus, mais n’ont malheureusement pas pu le réanimer.

L’accident s’est produit aux alentours de 17h30 sur l’Industrieweg Zuid. Les circonstances exactes restent floues à ce stade. Le parquet a désigné un expert en circulation pour faire la lumière sur les faits.

Il n’est pas encore établi si un autre véhicule ou une tierce personne a été impliqué dans l’accident.

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(04/07/2025 : 21:05)

Tueries du Brabant : un avocat français veut secouer la justice belge, il dénonce un « manque de volonté » 

C’est probablement l’ultime investigation dans le dossier des tueurs du Brabant. Elle concerne les frères Slimane, aujourd’hui décédés, deux truands ultra-violents originaires du nord de la France et qui connaissaient très bien la Belgique. C’est l’avocat français Patrick Ramael, ancien juge d’instruction réputé, qui a obtenu via la cour d’appel de Mons l’exécution de nouveaux devoirs d’enquête. Mais selon lui, les recherches n’avancent pas. Il vient de lancer une procédure à l’encontre de Martine Michel, juge d’instruction dans l’enquête des tueurs du Brabant.

« Je perçois un manque de volonté pour ne pas dire un blocage de la part du juge d’instruction et j’ai donc décidé de saisir la chambre des mises en accusation d’une requête en évocation, c’est-à-dire en clair, dit de façon plus simple, un dessaisissement de Mme Michel qui n’accomplit pas les actes minimums qui lui sont demandés », raconte Patrick Ramael, avocat de plusieurs parties civiles. Le principal devoir d’enquête est l’exhumation de la mère des frères Slimane. Elle se trouve dans un cimetière de Charleville-Mézières en France. Si Thierry Slimane a été incinéré, son frère Xavier y est également enterré. Mais l’empreinte biologique de la maman donnera des résultats plus précis. Des analyses, pour l’instant, refusées.

Cette piste-là était la toute première

« Il est très facile d’explorer cette piste très rapidement, de faire quelques exhumations qui sont demandées et ainsi, avec des comparaisons d’ADN, d’exclure cette piste si la juge d’instruction croit qu’elle n’est pas bonne », estime Patrick Ramael.

Il y a un peu moins d’un an, le parquet fédéral annonçait la fin de 40 années d’investigation infructueuses. « Tous les actes d’enquête possibles ont été effectués », déclarait la procureure fédérale Ann Fransen. Un constat qui a laissé des familles de victimes dans l’incompréhension.

En 40 ans, le dossier des frères Slimane n’a jamais été exploité, alors qu’ils auraient été reconnus lors d’une des attaques. Jean-Pierre Adam, ancien commissaire de la police judiciaire fédérale, est le premier à avoir enquêté sur cette piste : « Cette piste-là était la toute première. Huit jours après la première attaque en Belgique, la banque était dénoncée sur procès-verbal. Et on n’a rien fait avec cette piste-là. Donc, moralité, cette piste-là, comme elle revient maintenant, finalement, après 40 et des ans, il y en a qui ont beaucoup à perdre ».

Contacté, le parquet fédéral ne nous a pas encore donné d’informations concernant l’exécution de la première série de devoirs d’enquête exigés par la Cour d’appel de Mons.

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(04/07/2025 : 21:01)

Les sanctions contre les harceleurs à l’école se sont-elles durcies ces dernières années ?  

Peut-on parler d’un durcissement des sanctions contre les harceleurs à l’école ? Pas vraiment. Le code pénal prévoit des peines allant de 15 jours à 2 ans de prison, ainsi que des amendes de 50 à 300 euros pour les adultes. Pour les mineurs, le tribunal de la jeunesse peut imposer des mesures éducatives, des travaux d’intérêt général, voire un placement en institution. Lorsque les faits se déroulent dans le cadre scolaire, l’établissement peut également intervenir. Il a notamment le pouvoir d’exclure un élève reconnu responsable d’une situation de harcèlement. La nouveauté en la matière, c’est un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopté en 2023. À partir d’août 2024, toutes les écoles devront mettre en place une procédure interne de signalement et de prise en charge des situations de harcèlement et de cyberharcèlement. Cette procédure, intégrée au règlement d’ordre intérieur, vise à structurer la détection, le traitement et le suivi des cas. Il n’y a donc pas eu de durcissement notable des sanctions, y compris sur le plan pénal. L’accent est mis avant tout sur la prévention, la détection précoce et une prise en charge mieux organisée. Selon une enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), menée par l’OCDE, un jeune de 15 ans sur trois est impliqué dans une affaire de harcèlement – qu’il soit harceleur, harcelé ou témoin. Une autre enquête, menée par le projet «Health Behaviour in School-aged Children» (HBSC), en collaboration avec l’ULB et le Service d’information promotion éducation santé (Sipes), révèle que 11,4 % des élèves interrogés (13.100 jeunes de 5e et 6e primaires et des trois premières années du secondaire) ont été harcelés une ou deux fois au cours des deux mois précédant l’enquête.

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(04/07/2025 : 20:19)

Contrôle technique : un changement important dans le nord du pays 

Le gouvernement flamand a approuvé vendredi une note sur la réforme du contrôle technique au nord du pays. À l’avenir, les garages seront également autorisés à contrôler les véhicules, et la tarification sera variable, annonce la ministre régionale de la Mobilité, Annick De Ridder.

Le gouvernement flamand travaille à une réforme complète du contrôle technique. Celle-ci supprimera plusieurs règles.

À l’avenir, les garages pourront être reconnus comme centres de contrôle technique. Les centres de contrôle technique continueront également d’exister. Un prix fixe ne sera plus imposé, mais une fourchette de prix. Cela devrait encourager la concurrence, selon la ministre. Le prix maximum ne dépassera cependant pas le tarif actuel.

Le contrôle technique d’occasion sera supprimé ; un certificat de contrôle technique valide suffira pour la vente. Le Car Pass restera obligatoire, car il s’agit d’une compétence fédérale. Le contrôle technique lors de l’installation d’une remorque sera également supprimé.

À l’avenir, tous les véhicules ne devront plus être contrôlés que tous les deux ans. Seuls les modèles plus anciens, avec plus de 160.000 kilomètres au compteur, devront encore être contrôlés chaque année. Les fourgonnettes, les taxis, les ambulances et les véhicules agricoles auront également des délais plus longs. Les centres de contrôle technique ne vérifieront plus si le véhicule est assuré.

En cas de défaut majeur, le propriétaire disposera de deux mois pour effectuer un nouveau contrôle technique. Actuellement, ce délai est de deux semaines.

L’assouplissement des règles devrait être mis en place d’ici l’été 2026. Les mesures qui nécessitent un travail juridique sont attendues pour 2028.

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(04/07/2025 : 20:14)

Les médecins maintiennent leur grève inédite de lundi : « Il faut écouter les gens du terrain » 

Frank Vandenbrouck part sereinement ce vendredi matin du conseil des ministres. Et pourtant, face à ses collègues du gouvernement, il a dû rapporter les avancées sur un dossier de taille, la réforme des soins de santé. Jeudi soir, c’était la septième concertation entre lui et les acteurs du secteur. Le ministre leur a soumis une nouvelle version du projet de loi avec quelques modifications, mais cela n’a pas convaincu l’association des syndicats médicaux. « Certaines choses paraissent avoir été comprises mais on est très loin du compte. Donc s’il laisse du temps, s’il est d’accord, le problème c’est le calendrier. Il veut qu’avant les congés parlementaires, en première lecture, ce projet de loi passe. Ça ne va pas, il faut se laisser du temps », estime Patrick Emonts, président de l’Absym.

Dans cette réforme, on retrouve la fin du conventionnement partiel ou encore le plafonnement des suppléments d’honoraires. Des mesures perçues par une partie du corps médical comme une menace pour leur autonomie et la viabilité financière des hôpitaux.

« L’objectif poursuivi par l’accord de gouvernement qui est l’accessibilité des soins et la qualité des soins, ce nouveau projet va exactement à l’encontre. On va mettre des délais beaucoup plus longs pour pouvoir être vu dans les consultations et la qualité va être perdue, regrette Patrick Emonts. Tout le monde sait qu’il faut moderniser les soins de santé, tout le monde sait qu’il faut faire des économies partout, mais il faut écouter les gens du terrain ».

Résultat, l’association des syndicats médicaux maintient son appel à la grève pour ce lundi 7 juillet. Malgré tout, le ministre reste confiant et affirme vouloir poursuivre le dialogue : « On a une concertation importante et utile, je crois qu’il faut poursuivre cette concertation, déclare-t-il. Nous avons montré que nous sommes ouverts et donc c’est ça ce qui est important, c’est le dialogue et la concertation ». Une nouvelle concertation est prévue vendredi 11 juillet, soit 4 jours après la grève.

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(04/07/2025 : 19:47)

Lettre de l’armée aux jeunes : le gouvernement doit revoir sa proposition de loi à cause de « failles » 

L’Autorité de Protection des Données (APD) demande des adaptations de la proposition de loi relative à l’envoi aux jeunes d’une lettre de sensibilisation aux enjeux sécuritaires. Le texte prévoit d’autoriser l’accès à certaines informations du Registre national des personnes physiques au ministère de la Défense.

Cette proposition de loi, déposée par Peter Buysrogge (N-VA) et co-signée par les autres groupes de la majorité, vise à organiser chaque année l’envoi d’une lettre à chaque Belge ou ressortissant d’un État membre de l’Espace économique européen ou de Suisse résidant en Belgique et atteignant l’âge de 18 ans. Le courrier doit inviter le jeune à postuler pour effectuer une année de service militaire volontaire. Pour ce faire, un accès au Registre national est nécessaire. Un avis de l’APD a dès lors été demandé.

Dans son avis rendu vendredi, l’Autorité réclame davantage de balises. Selon elle, les modalités du traitement de données telle que prévues dans la proposition de loi « présentent des failles de proportionnalité ». Ainsi, « vu qu’il n’est pas question de réintroduire le service militaire obligatoire, il n’est pas proportionné que le ministère de la Défense puisse se voir mettre à disposition les données du Registre national de tous les citoyens qui vont atteindre 18 ans en 2026 (et ainsi de suite, à une fréquence annuelle) pour leur envoyer une lettre de promotion de l’engagement militaire volontaire », écrit l’APD. Pour elle, il incomberait aux services du Registre national de procéder à l’envoi du courrier. « Ainsi, le ministère de la Défense recevra uniquement les données des personnes qui répondent favorablement à l’invitation ».

En outre, la proposition porte sur des données relatives à des mineurs, alerte l’APD. L’Autorité recommande dès lors « de prévoir que le courrier de sollicitation soit adressé aux parents du mineur et non au mineur lui-même. »

L’Autorité recommande aussi de définir plus clairement l’objet de la fonction au sein de la Défense à laquelle les jeunes de 17 ans seront invités à postuler et de définir clairement la notion de « cadre de réserve ».

L’APD réclame enfin, « en lieu et place de prévoir une durée de conservation des données de 10 ans, de prévoir qu’elles seront supprimées dès que l’envoi aura été réalisé ».

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(04/07/2025 : 18:35)

Réforme du chômage et limitation dans le temps des allocations : le Conseil d’État a rendu son avis 

La semaine dernière, l’opposition, sans l’Open Vld, avait obtenu le renvoi d’amendements sur la loi-programme au Conseil d’État. Ce vaste texte contient, entre autres, la réforme du chômage et la limitation dans le temps des allocations à un maximum de deux ans.

L’avis a donc été rendu ce vendredi, permettant probablement la reprise des débats à la Chambre la semaine prochaine.

Ainsi, le Conseil d’État ne voit aucun inconvénient à introduire une exception pour les aidants-proches au chômage. Selon l’amendement, cette période ne devrait donc pas être prise en compte pour calculer la durée du droit aux allocations.

Toutefois, afin de ne pas enfreindre le principe d’égalité, d’autres formes de congé pour soins devraient éventuellement relever de cette exception, ajoute le Conseil d’État. Il s’agit, par exemple, du congé pour soin palliatif ou du crédit-temps pour soins.

Le Conseil d’État n’a pas non plus formulé de remarque sur les amendements visant à maintenir à 6 % la TVA sur les chaudières au mazout et au gaz, au lieu de passer à 21 %.

Faute de temps, le Conseil d’État n’a par contre pas pu se prononcer sur les amendements visant à adapter les conditions d’exception pour les personnes de 55 ans et plus.

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(04/07/2025 : 18:35)

Quel avenir pour la princesse Elisabeth ? « Elle refuse d’utiliser son statut royal pour rester à Harvard » 

Après un an de master en politiques publiques à Harvard, la princesse Elisabeth pourrait ne pas terminer son cursus au sein de l’université américaine. Même si le Roi Philippe a récemment confirmé de bons résultats aux examens pour sa fille, son avenir aux États-Unis semble incertain.

La raison de cette incertitude ? Une volonté du gouvernement Trump d’interdire l’accueil d’étudiants étrangers à Harvard. Pourtant, la princesse pourrait user de son statut royal afin d’obtenir une dérogation. Pour l’instant « Nous prenons le temps d’observer les développements futurs dans les jours et les semaines à venir » déclare le Palais Royal.

« Faire preuve de solidarité »

Elisabeth n’a pas envie d’utiliser ce privilège rapport Het Laatste Nieuws, qui se base sur les dernières déclarations du roi Philippe et de la Reine Mathilde. La princesse sait qu’il est important de « faire preuve de solidarité avec les autres étudiants étrangers ». Après un an à Harvard, elle s’est fait des amis internationaux à l’université et court même avec certains dans le club de course de l’école.

Profiter de son statut royal renverrait un mauvais message aux autres élèves internationaux « ordinaires ». Puis, toute décision prise par la future reine pourrait avoir des répercussions politiques, et affecter les relations entre la Belgique et les États-Unis.

Trump veut restreindre l’accès à Harvard

« Je suis arrivé à la conclusion qu’il est nécessaire de restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux États-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d’études de l’université Harvard » avait lâché Donald Trump dans un communiqué. Le président américain juge que certaines universités propagent une idéologie « woke ». Après cette prise de position, un juge avait figé la mesure. On ne sait toujours pas comment cela va évoluer.

Un plan B ?

Le Palais Royal pense déjà à une solution pour faire face « au pire scénario ». La princesse pourrait peut-être retourner en Angleterre, là où elle a suivi des cours en politique et histoire à Oxford. L’université de Harvard, elle, pense à proposer des cours en ligne. La décision pourrait être annulée, rien n’est encore sûr.

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(04/07/2025 : 17:14)

Bloqués à Louvain après le concert de Linkin Park, une centaine de festivaliers contraints de passer la nuit dans la gare : « La ponctualité est désormais la règle », réagit la SNCB 

Environ 70 à 100 festivaliers ont dû passer la nuit dans la gare de Louvain dans la nuit de jeudi à vendredi, après le premier jour du festival Rock Werchter. En cause : leur arrivée tardive, après le départ des trains de nuit prévus par la SNCB.

Depuis cette année, la compagnie ferroviaire applique strictement les horaires, afin d’éviter les retards et les problèmes techniques. Trois trains de nuit sont néanmoins affrétés chaque soir du festival, partant une heure et demie après la fin du dernier concert. Jeudi, le show de Linkin Park s’est terminé à 01h00 du matin ; les trains sont partis à 02h30.

Sur les quelque 1.600 personnes disposant d’un billet pour le train de nuit, près d’une centaine ne sont pas arrivées à temps, malgré un délai d’attente jugé « ample » par la SNCB. Ces voyageurs ont dû patienter dans la gare jusqu’au premier train régulier du matin. Le service de sécurité Securail a assuré leur encadrement durant la nuit.

« La ponctualité est désormais la règle », a expliqué Dimitri Temmerman, porte-parole de la SNCB, qui insiste sur la nécessité pour les festivaliers d’ajuster leur comportement. L’organisation de Rock Werchter regrette cet incident et promet une communication renforcée. Les bus quittent également le site selon un horaire strict, ont souligné les organisateurs.

Vendredi soir, 1.600 festivaliers supplémentaires sont attendus dans les trains de nuit, qui partiront à 02h20, soit une heure et demie après la fin du concert de Green Day.

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(04/07/2025 : 16:49)

L’homme qui a brûlé sa compagne sous les yeux de leurs cinq enfants était en congé pénitentiaire à cause de la surpopulation carcérale 

Ce jeudi, un homme a causé de sévères blessures à sa conjointe de 41 ans, jeudi, mettant ses jours en danger en la brûlant volontairement. Les faits se sont déroulés à Houthalen-Helchteren, dans le Limbourg. L’homme de 35 ans a ensuite pris la fuite. Le parquet de Limbourg a saisi un juge d’instruction pour tentative d’assassinat.

Les faits se sont déroulés jeudi aux alentours de 14h30. Un incendie dans la Kazernelaan, à Houthalen-Helchteren, a été signalé aux pompiers. Sur place, les hommes du feu ont découvert une femme gravement brûlée. Elle a été emmenée au centre des grands brûlés de Louvain pour y être soignée. Vendredi, son pronostic vital était toujours engagé.

Au moment des faits, cinq enfants, âgés de 2 à 15 ans, étaient présents dans la maison. Sous le choc, ils ont été pris en charge par l’assistance aux victimes. Ils ont ensuite pu se rendre chez des proches. Le procureur du Limbourg a désigné un médecin légiste et a fait venir le laboratoire médico-légal sur les lieux. Une instruction a été ouverte pour tentative d’assassinat.

Ce vendredi, on apprend via nos confrères du Nieuwsblad que le suspect est un homme au lourd passé judiciaire qui était en congé pénitentiaire. Une libération sous conditions probablement accordée en raison de la surpopulation carcérale dans notre pays. Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les raisons de ce congé.

Selon des voisins, contactés par VTM Nieuws, la police était régulièrement appelée sur place pour des faits de violences familiales. Des agents s’étaient d’ailleurs rendus sur place le matin des faits.

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(04/07/2025 : 16:35)

Taxe sur les plus-values : pas encore de feu vert en Conseil des ministres, mais « cela ne devrait pas durer longtemps » 

Lundi matin, après une nuit complète de négociations, le conseil des ministres restreint avait communiqué un accord conciliant les exigences de Vooruit, parti pour lequel cette nouvelle taxe est essentielle, et des autres partenaires de coalition, dont certains clairement opposés à cette nouveauté.

Pour la première fois, cet accord se retrouvait vendredi entre les mains du gouvernement au complet. Mais le feu vert définitif attendra encore. Pas parce que des discussions politiques doivent encore avoir lieu, assure le cabinet Jambon, mais pour des raisons purement techniques.

Le temps presse, car ce dossier a été lié à l’entrée en vigueur d’un trophée, cette fois surtout de la N-VA et du MR, soit la limitation des allocations de chômage dans le temps. Cette réforme est intégrée à la loi-programme, qui doit normalement être votée jeudi à la Chambre.

L’achat d’avions de chasse supplémentaires pour la Défense a aussi été discuté. Là aussi, la décision est reportée, cet élément étant également conditionné par Vooruit à l’approbation de la taxation des plus-values. Le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) souhaite commander 11 F-35 supplémentaires auprès de Lockheed Martin, dans le cadre de son plan d’investissements à 34 milliards d’euros pour la Défense.

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(04/07/2025 : 15:14)

Un camion prend feu sur la N4 à Martelange : la chaussée fermée dans les deux sens, la police évoque une « situation dangereuse » 

Ce vendredi sur le coup de 13h14, un camion transportant de la paille a pris feu sur la N4 à hauteur du village de La Folie. La N4 est actuellement fermée dans les deux sens et de nombreux pompiers sont mobilisés.

Les véhicules circulant vers Namur devront sortir via la rue de la Corne du Bois des Pendus, tandis que ceux se dirigeant vers Luxembourg devront emprunter la RN87 ‘Route de Habay’. Les automobilistes sont instamment priés d’éviter la zone.

La police évoque une « situation dangereuse ».

Les pompiers d’Arlon, Étalle, Bastogne, Neufchâteau, Virton, Libramont, ainsi qu’un officier se sont rendus sur place.

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(04/07/2025 : 14:42)

De nouveaux vols annulés au départ des aéroports de Bruxelles et Charleroi : voici les destinations concernées 

Treize vols ont été annulés aujourd’hui/vendredi à l’aéroport de Charleroi (BSCA) en raison de la grève des contrôleurs aériens en France, a indiqué sa porte-parole, Nathalie Pierard. À Brussels Airport, quatre vols ont également été supprimés, a confirmé un porte-parole.

Dans le détail, à Charleroi, 12 vols de la compagnie Ryanair, principalement vers la France, et un vol d’Air Corsica sont concernés : Nimes/Arles, Beziers, Figari Corse sud, Palma de Majorque, Carcassonne, Gerona, Ibiza, Perpignan, Biarritz, Porto

À Brussels Airport, des retards de 15 à 20 minutes sont également possibles sur d’autres vols durant la journée, a précisé le porte-parole. Les vols concernés sont Nice, Lyon et Marseille.

Ce mouvement social, initié par deux syndicats minoritaires en France qui réclament de meilleures conditions de travail, perturbe fortement le trafic aérien européen en ce début de vacances scolaires pour de nombreux Français. Au total, un millier de vols ont été annulés dans l’Hexagone pour la seule journée de vendredi.

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(04/07/2025 : 11:28)

« On dirait un voyage scolaire » : l’improbable compte Tiktok qui montre les coulisses des détenus de… la prison de Haren 

Un homme torse nu, dansant sur de la musique probablement propulsée par une enceinte. Il est accompagné d’un autre jeune homme, un moment d’amusement qui ferait presque penser à des vacances entre amis. Pourtant, la réalité est toute autre, il s’agit bien de détenus, incarcérés dans la prison de Haren. Ces images viennent d’un compte Tiktok « prison.haren », qui compte presque 11.000 abonnés.

« On dirait un voyage scolaire »

Sur une autre vidéo, qui a fait plus de 100.000 vues, on y voit un groupe d’hommes qui dansent ensemble. Des inscriptions au plafond, et la musique à fond. Dans les commentaires Tiktok, les gens sont décontenancés. « On dirait un voyage scolaire », « c’est une prison ou une maison de quartier ? ».

La vidéo la plus populaire de ce compte culmine à plus de 600.000 vues. On y voit un homme, reprendre un chant brésilien tendance sur Tiktok il y a quelques semaines. Pendant ce temps-là, un autre détenu semble sortir une liasse de billets afin de les lancer en l’air. Cela ne s’arrête pas là.

Livraison par drone

Il y a un mois, le compte a publié une vidéo où l’on voit un plan aérien de la prison. Celle-ci a tout simplement été prise par un drone, et une fois que la caméra s’abaisse, on peut voir un petit paquet blanc accroché à l’appareil. On peut rajouter à cela un magnifique plan sur le coucher de soleil ainsi que sur la ville de Bruxelles.

Sur une autre vidéo, on peut voir les talents de débrouillardise, ainsi que les talents cuisiniers de certains. Une cuisinière imaginée avec trois boîtes de conserve, une éponge et du carton. Au menu ? Boulettes de viande. Malgré toutes ces vidéos, le profil Tiktok met en garde le public. « Ne croyez pas que la prison, c’est bien. Ce n’est que du divertissement ».

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« Nous avons aussi demandé la suppression du compte Tiktok »

Ces images tournées à l’aide d’un smartphone semblent surréalistes, étant donné que l’usage d’un téléphone personnel est interdit en prison. Le directeur de la prison de Haren, Jurgen Van Poecke, s’est exprimé sur le sujet au média Het Laatste Nieuws, et il avoue qu’il est « très difficile d’empêcher l’entrée de téléphones ».

Valérie Callebaut, porte-parole de l’administration pénitentiaire s’est également exprimée sur le sujet dans les colonnes de Het Laatste Nieuws. Elle affirme qu’« il y a une tolérance zéro » concernant les smartphones. Elle poursuit en évoquant le fameux compte Tiktok. « Une enquête interne a été ouverte pour identifier l’auteur des vidéos, mais ce n’est pas évident de le retrouver. Nous avons aussi demandé la suppression du compte TikTok ».

Selon la porte-parole, les images ont été tournées il y a quelques mois. « Si vous regardez bien les vidéos tournées à l’extérieur, vous verrez que les détenus portent des pulls. Cela indique que les images ont été tournées il y a plusieurs mois, probablement en hiver ».

« Tout le monde sait qu’une prison, ce n’est pas le Club Med »

Concernant la livraison aérienne par drone, Valérie Callebaut est catégorique. « Les prisons sont des zones d’interdiction de vol », rappelle Valérie Callebaut. « C’est donc un délit. Heureusement, la prison de Haren est équipée de systèmes anti-drones. Dès qu’un engin est détecté, la police est avertie et peut tenter de localiser le pilote ». Pour cette fois, on ne sait toujours pas si le pilote du drone a été retrouvé.

Malgré toutes ces vidéos qui pourraient faire penser à une colonie de vacances, l’administration pénitentiaire tient à remettre les points sur les I. « Tout le monde sait qu’une prison, ce n’est pas le Club Med. Surtout pas par des températures comme celles de ces derniers jours. Et non, ces hommes ne se promènent pas librement toute la journée. Une partie des vidéos a été filmée pendant la promenade, un moment où les détenus peuvent sortir une à deux heures par jour. Le reste du temps, ils sont dans leur cellule » a terminé la porte-parole, Valérie Callebaut.

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(04/07/2025 : 11:12)

Le prince Emmanuel ne s’arrête plus... Découvrez sa nouvelle prouesse ! 

Il voulait rester anonyme... Mais son cousin le prince Aymeric- fils de Laurent et Claire- en faisant la promotion du nouveau projet «Vyntrix» sur ses propres réseaux sociaux, a provoqué la curiosité des médias. Le prince Emmanuel, caché derrière des lunettes de ski et un foulard, a finalement été démasqué. 

Sa médiatisation involontaire lui vaut d’être suivi par près de 40.000 auditeurs sur la plateforme Spotify. Fort de ce succès soudain, le frère de la princesse Elisabeth vient de dévoiler une nouvelle création, intitulée «Free», dans la lignée des morceaux précédents, dont le très inspiré «Palace». 

Carrière ou hobby ? 

Lorsqu’il ne se trouve pas en Espagne, où il est inscrit dans une école de football, le prince Emmanuel, âgé de 19 ans, réside encore chez ses parents à Laeken. C’est certainement là qu’il travaille sur ses mixages, dans l’ombre du château. Ses parents ont toujours promu la musique, sous toutes ses formes. Le prince joue par ailleurs du saxophone. 

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(04/07/2025 : 10:59)

Une importante délégation policière, une haie d’honneur et des moments émouvants : dernier hommage à Guillaume Kip 

Les funérailles de Guillaume Kip, le policier tué dans l’exercice de ses fonctions la semaine dernière, ont eu lieu ce vendredi matin à Marche-en-Famenne.

Ce policier de 35 ans, père de famille, travaillait au sein de la Police de la route du Luxembourg. Il a perdu la vie le 24 juin dernier lors d’une course-poursuite avec des trafiquants de drogue, en France. Il laisse derrière lui une compagne et deux très jeunes enfants.

Ses obsèques ont eu lieu vers 10h ce vendredi, à la salle omnisports Saint-François de Marche-en-Famenne. Une importante délégation policière est venue lui rendre un dernier hommage et « réconforter la famille. »

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Des dizaines de policiers sont venus d’un peu partout dans le pays. Ils ont formé une haie d’honneur quand est arrivé le cortège funèbre. Ensuite, ce sont des proches de Guillaume Kip qui ont porté son cercueil drapé de couleur nationale. Ce sont des instants relativement forts dans un silence intense. « Toute la Belgique est endeuillée », confie Régis Kalut, porte-parole de la police.

Une cérémonie laïque a eu lieu. Elle a duré environ deux heures. Ses proches et collègues sont revenus sur les qualités de ce policier. Ils ont notamment évoqué son humour et puis aussi son engagement au travail. Après ça, son corps a été emmené vers un crématorium pour une cérémonie dans la plus stricte intimité.

« Ce décès brutal et tragique nous rappelle que le métier de policier, comme d’autres métiers des services civils, est un métier qui peut être dangereux, avec des risques qu’on essaye de maîtriser, avec parfois hélas encore des drames », glisse le porte-parole de la police Régis Kalut.

« Ça nous rappelle aussi que les policiers ont choisi d’épouser un métier au service du citoyen, et ceci parfois au péril de leur vie. Guillaume l’avait bien compris, puisqu’avant même d’être policier il y a six ans, il était déjà au service de la population en tant que militaire. Guillaume était encore un jeune policier, il est entré il y a six ans, avec plein de dynamisme. Il est connu comme étant quelqu’un de vraiment très actif, très dynamique. Il avait choisi une fonction difficile qui demande beaucoup d’investissement, celle d’être policier sur la route. Il s’était même spécialisé dans la recherche des caches de drogue dans les voitures. C’est quelqu’un qui était très bien perçu, qui a un dossier personnel vraiment parfait. C’est vraiment une grosse perte pour la police. »

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(04/07/2025 : 10:18)

Controverse des « Platinum Tickets » à 469€ de Ticketmaster : Testachats porte plainte contre une « machine à gonfler artificiellement les prix » 

Testachats dénonce une offre trompeuse et l’utilisation abusive de la tarification dynamique, avec des billets proposés jusqu’à sept fois plus cher pour des concerts très demandés.

Selon l’association, ces tickets ne seraient pourtant que des billets standards, dont le prix est ajusté en temps réel en fonction de la demande. Les prix peuvent donc rapidement flamber, sans que les consommateurs aient la moindre idée des critères de calcul.

Ticketmaster vend par exemple des billets classiques pour le concert du rappeur portoricain Bad Bunny, le 22 juillet prochain au stade Roi Baudouin. Les offres vont de 68 à 143 euros pour les places les plus proches de la scène. Des « Platinum Tickets » sont également proposés, jusqu’à 469 euros.

Des recommandations déposées

D’après Testachats, Ticketmaster laisse faussement penser qu’un billet « Platinum » offre une expérience ou un avantage particulier. Or, rien ne prouve que ces billets donnent réellement accès aux meilleures places disponibles. « Nous avons demandé à Ticketmaster de rendre sa politique tarifaire plus transparente, de renommer ces billets et de mettre en place un mécanisme de plafonnement des hausses de prix induites par la tarification dynamique », a expliqué Julie Frère, porte-parole de Testachats.

L’action menée par Testachats et Euroconsumers s’inscrit dans une campagne plus large contre les abus liés à la tarification dynamique. L’association belge réclame l’interdiction de cette pratique pour les événements culturels et sportifs. « La tarification dynamique pourrait présenter des avantages pour les consommateurs, en particulier dans un marché concurrentiel. Mais lorsqu’il n’y a pas de concurrence réelle, elle devient une machine à gonfler artificiellement les prix, au détriment exclusif des consommateurs », a conclu Julie Frère.

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(04/07/2025 : 09:50)

Un incendie ravage un appartement à Ixelles: la fumée visible depuis tout Bruxelles 

Vous êtes nombreux à nous avoir partagé des photos de l’important dégagement de fumée via Alertez-nous. « La fumée est visible depuis le centre-ville », lance un internaute.

Contacté par nos soins, le porte-parole du SIAMU Bruxelles confirme les faits. Le feu s’est déclaré ce vendredi matin dans un appartement situé sur l’avenue Géo Bernier à Ixelles. Les pompiers de Bruxelles se sont rendus sur les lieux avec quatre autopompes et deux auto-échelles.

L’appartement touché était en travaux. Le foyer est situé dans le duplex du 4e et 5e étage. Heureusement, grâce à l’intervention rapide des pompiers, la propagation aux maisons avoisinantes à été évitée.

Selon les informations communiquées par les pompiers, aucun blessé n’est à déplorer. L’incendie a été maîtrisé vers 12h30, même si une vigilance concernant plusieurs «points chauds» s’est poursuivie. Des «déblais de longue haleine» sont à prévoir, selon Walter Derieuw.

L’origine du sinistre n’a pas encore été déterminée à ce stade.

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Alertez-nous
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Pompiers bruxellois
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(04/07/2025 : 08:36)

Grève des médecins : l’ABSyM maintient son appel après une réunion avec Frank Vandenbroucke 

L’Association belge des syndicats médicaux (ABSyM) maintient son appel à la grève pour le lundi 7 juillet. L’ABSym a indiqué cela vendredi à la suite d’une concertation avec le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, jeudi soir. L’ABSyM estime que les modifications apportées à l’avant-projet de loi-cadre du ministre sont insuffisantes et difficiles à transposer sur le terrain.

Les participants de la réunion, à savoir l’Inami, les mutualités, les dentistes et les médecins via leurs organisations représentatives, ont reçu un projet de loi modifié sur une série de points quelques heures avant la concertation. «Impossible d’analyser en détail les modifications apportées au texte, mais une lecture rapide montre que même si le texte amendé rencontre certaines demandes formulées par les syndicats médicaux, elles restent globalement insuffisantes et difficiles à transposer sur le terrain», avance le président de l’ABSyM, Patrick Emonts.

Ce dernier estime impossible que l’avant-projet de loi-cadre soit réécrit en profondeur avant que le ministre ne le dépose en première lecture avant les vacances parlementaires. Le syndicat maintient donc son appel à la grève pour le lundi 7 juillet. Le ministre et les organisations syndicales se sont vus pour la septième fois jeudi soir.

Les syndicats des médecins ont appelé à déposer bistouris et stéthoscopes le 7 juillet, dans le cadre d’une grève nationale. À l’origine de cette mobilisation : un profond malaise face aux réformes portées par le ministre fédéral, jugées menaçantes pour l’autonomie des soignants et la stabilité financière des hôpitaux.

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(04/07/2025 : 08:05)

Qu’est-il arrivé au roi Albert II ? Il apparaît avec une cicatrice sur le visage 

Samedi dernier, le roi Albert et la reine Paola étaient à Bruxelles, invités à l’ambassade d’Italie pour une réception. L’ancien souverain semble en forme, mais son visage est traversé par une large cicatrice d’au moins 3 cm.

Le palais se veut rassurant et évoque une opération préventive. «C’est une affection cutanée, potentiellement cancéreuse, qui a été retirée par mesure de précaution», nous indique le Palais royal.

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Olivia Droeshaut DYOD - Ambassade d’Italie à Bruxelles

Par le passé, Albert II a été opéré à plusieurs reprises pour retirer des petits cancers de la peau bénin, des carcinomes basocellulaires. Il faut dire qu’entre les déplacements officiels sous les tropiques et ses vacances dans le sud de la France, l’ancien roi a beaucoup pris le soleil.

«Il a eu plusieurs yachts, les fameuses alpas. Il faut se souvenir qu’à l’époque d’Albert, dans les années 70-80, les précautions d’usage pour la peau étaient beaucoup moins importantes qu’aujourd’hui. On n’avait pas ces rappels sur les dangers des cancers de la peau, donc on allait de façon insouciante au soleil», explique Thomas De Bergeyck, expert royauté pour RTL info.

A 91 ans, le père du roi Philippe reste en bonne forme. S’il vit la plupart du temps dans le sud de la France, à Château-Neuf-Grâce, il prend régulièrement l’avion pour rentrer en Belgique. Aucune activité officielle prochaine annoncée par le Palais royal.

Plusieurs soucis par le passé

Ces dernières années, l’ancien souverain a connu plusieurs problèmes de santé. En 2018, déjà, il avait subi une opération cardiaque pour une sténose aortique, une infection fréquente chez les personnes âgées.

En 2023, il avait été hospitalisé après un malaise qui révélait en fait un état de déshydratation et une infection du sang qui aurait pu mener à une septicémie et lui coûter la vie.

Il y a deux mois, il a été victime d’un autre malaise alors qu’il séjournait encore une fois dans le sud de la France.

Selon le palais, son abdication en 2013 était déjà liée à ces problèmes de santé. Il l’a dit lui-même d’ailleurs.

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(04/07/2025 : 08:01)

Un week-end classé orange et rouge sur les routes : voici à quoi s’attendre si vous partez en vacances vers la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas 

C’est le dernier jour d’école pour des centaines de milliers d’élèves francophones. Les vacances débutent en effet ce vendredi soir et certains partiront déjà à l’étranger cette nuit ou demain (samedi).

Attention parce que ce premier week-end de juillet sera déjà bien chargé sur la route, comme le relève Touring. Cela en raison des congés débutant aussi en France, dans le sud des Pays-Bas et dans cinq Länder en Allemagne.

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Touring
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Touring

En Belgique, la circulation sera encore un peu plus dense dans le sens des départs à cause du trafic de transit des Néerlandais. La circulation sera difficile le vendredi après-midi et le samedi matin avec des risques de bouchons en direction de la Côte et sur l’E411 en direction de l’Ardenne (orange).

Sur le chemin du retour, il faut s’attendre à des embouteillages sur la E40 Ostende – Gand – Bruxelles en début de soirée le samedi, mais surtout le dimanche.

En France, la journée de vendredi sera chargée dans tout l’Hexagone dans le sens des départs avec quelques ralentissements (orange) et une circulation très difficile en région parisienne (rouge). Les principaux problèmes sont attendus en Île-de-France entre 12h00 et 20h00 et sur l’A7 Lyon et Orange entre 15h00 et 19h00.

Samedi sera une journée rouge sur tout le territoire français. La circulation sera très difficile sur les axes suivants : A10 Paris – Bordeaux entre 8h00 et 17h00, A7 Lyon – Orange entre 9h00 et 16h00, A9 Montpellier – Frontière espagnole entre 11h00 et 18h00 et la N205 tunnel du Mont-Blanc entre 10h00 et 17h00.

La situation sera moins problématique dans le sens des retours. Touring prévoit une circulation difficile avec quelques ralentissements vendredi et samedi sur le pourtour méditerranéen et dimanche dans l’ouest et le nord de la France, en Auvergne et en Rhône-Alpes (orange).

En Allemagne, les vacances commencent dans les Länder de Rhénanie-Palatinat, de Sarre, de Hesse, de Brême et de Basse-Saxe. Plusieurs régions d’Autriche sont concernées également et dans ces pays, ce sont des travaux à l’infrastructure qui compliqueront la vie des automobilistes. En Allemagne, plus d’un millier de chantiers sont recensés cet été et en Autriche, d’importants travaux de rénovation sont en cours sur l’A13 (autoroute du Brenner), au niveau du pont de Lueg.

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(04/07/2025 : 07:15)

Le Centre antipoisons met en garde les Belges qui ont l’habitude de prendre ces médicaments : « Si ça continue, on passerait d’un à deux empoisonnements par semaine » 

Le Centre antipoisons signale une augmentation inquiétante des overdoses dues à des coupe-faim populaires tels qu’Ozempic et Rybelsus et prévient qu’une dose plus grande n’amènera pas à maigrir plus vite, relate Het Laatste Nieuws vendredi.

Depuis le début de l’année, 41 appels ont déjà été enregistrés, selon le coordinateur de la communication au Centre, Patrick De Cock. Il s’agit d’une hausse significative par rapport aux 50 signalements pour l’ensemble de l’année 2024.

« Si cela continue, nous aurons doublé en un an d’ici décembre. Et cela voudrait dire qu’on passerait d’un à deux empoisonnements par semaine », prévoit M. De Cock.

Le principe actif de l’Ozempic, le sémaglutide, réduit le taux de glucose dans le sang, ce qui procure une sensation de satiété. Mais en cas de surdosage, le taux de glucose chute à un niveau si bas qu’il peut entraîner un coma.

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(04/07/2025 : 07:12)

« Une différence de plus de 7.700 euros » : l’écart salarial entre hommes et femmes indépendants s’est pourtant réduit de 30 % en 20 ans 

L’écart salarial entre les hommes et les femmes indépendants à titre principal a diminué de 30 % au cours des 20 dernières années, note vendredi Acerta sur la base d’une analyse des chiffres de l’Institut national d’assurances sociales pour les travailleurs indépendants (INASTI).

Malgré cette amélioration, les travailleuses indépendantes à titre principal gagnent en moyenne 7.700 euros de moins par an que leurs collègues masculins.

La diminution de l’écart salarial est visible dans plusieurs secteurs d’activité, même si tous ne pèsent pas le même poids. Si l’on examine de plus près la diminution de l’écart, on remarque en particulier l’effet des professions libérales. Dans ce secteur, l’écart salarial a diminué de 48,7 %, passant de 19.781 (fin 2001) à 10.157 (fin 2021).

« Les hommes indépendants à titre principal ont un revenu moyen de 32.012 euros, tandis que les femmes ont un revenu moyen de 24.342 euros, soit une différence de plus de 7.700 euros. La moyenne pour l’ensemble des travailleurs indépendants à titre principal est de 29.462 euros. Il existe toutefois de grandes différences entre les secteurs : les personnes qui exercent une profession libérale ont tendance à gagner plus que les travailleurs indépendants du commerce ou de l’horeca », souligne Ronan Kermer, expert starters et indépendants chez Acerta.

L’explication de l’évolution des revenus professionnels entre les hommes et les femmes est un « changement de mentalité », selon cet expert d’Acerta. « Médecins, avocats, architectes… non seulement les femmes sont plus nombreuses, mais les hommes exerçant une profession libérale recherchent plus que jamais un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ils assument également d’autres tâches, en partie au détriment du temps consacré aux activités professionnelles. Et donc aussi en partie au détriment de leurs revenus professionnels. Pour les femmes, c’est l’inverse qui est vrai », précise-t-il.

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(04/07/2025 : 07:07)

Une mesure qui devrait déplaire à de nombreux Belges : le ticket modérateur des médicaments pourrait augmenter, quelles conséquences pour les patients? 

Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke (Vooruit), souhaite augmenter le ticket modérateur pour les médicaments.

La hausse pourrait aller jusqu’à 2 euros, rapporte De Morgen vendredi, qui a pu consulter une note du ministre.

La note a été discutée jeudi dans un groupe de travail interfédéral et introduit pour la première fois une limite : désormais, pas plus de 17 % du budget des soins ne pourrait être consacré aux médicaments.

Les personnes bénéficiant d’un remboursement majoré paieraient au minimum 1 euro supplémentaire, les autres 2 euros.

Certains médicaments, comme les antiacides et les médicaments contre le cholestérol, seraient également moins remboursés, sauf s’ils sont jugés indispensables pour la vie.

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(04/07/2025 : 06:57)

Vers une réforme des soins intensifs dans les hôpitaux belges ? « Les patients pourront plus rapidement être dirigés vers l’unité adaptée à leur situation » 

La Belgique dispose de nombreux lits en soins intensifs mais ce service hospitalier manque de structure dans sa configuration actuelle, estime le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE).

Dans une synthèse sur l’organisation et le financement des soins intensifs, il plaide en faveur d’une structure à deux niveaux recouvrant d’une part des soins intensifs généraux, d’autre part des soins intensifs spécialisés.

Que ce soit en temps de crise, comme celle du Covid 19, ou en temps normal, les soins intensifs risquent d’être encore fortement sollicités à l’avenir en raison du vieillissement de la population. Et comme le personnel se fait rare, il importe de gagner en efficacité.

Ce secteur est actuellement très morcelé en Belgique, entraînant une « utilisation inefficiente des moyens, des différences de qualité et une moins bonne collaboration entre hôpitaux », pointe le KCE.

Une organisation en deux niveaux

La proposition de réforme du Centre repose sur une organisation des soins intensifs en deux niveaux : un général et un spécialisé, avec chacun des critères d’agrément explicites.

« Ces deux niveaux doivent passer des accords entre eux pour organiser la collaboration et le transfert des patients. Le personnel, l’infrastructure et les autres moyens disponibles pourront ainsi être mieux alignés sur la demande de soins, et les patients pourront plus rapidement être dirigés vers l’unité adaptée à leur situation », expliquent les auteurs de la synthèse, précisant qu’une telle répartition existe déjà dans bon nombre de pays européens.

Chaque unité de soins intensifs devrait compter 12 lits au minimum.

Les experts proposent aussi de revoir le financement des soins de santé et d’élaborer une base de données nationale afin d’obtenir un aperçu rapide du nombre de lits occupés, de la gravité de l’état des patients et du personnel disponible.

Cette réorganisation doit s’inscrire dans « une refonte plus large du paysage hospitalier, qui est actuellement en préparation ».

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(04/07/2025 : 06:40)

Un ciel encore ensoleillé avant quelques perturbations pendant le week-end : voici les prévisions météo de ce vendredi 

Les maxima se situeront entre 21°C à la Côte et en Hautes Fagnes, et par endroits 26 ou 27°C en Basse ou Moyenne Belgique, selon les prévisions de l’Institut royal météorologique (IRM). Le vent sera généralement faible de directions variées. À la mer, il deviendra modéré de sud-ouest tournant vers l’ouest à nord-ouest.

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Vendredi soir, le ciel sera peu nuageux. Au cours de la nuit de vendredi à samedi, nous prévoyons graduellement davantage de nuages élevés et d’étage moyen. Les minima varieront de 10 à 17°C. Le vent sera faible et variable devenant faible à modéré de sud-ouest. Sur l’ouest, il sera plutôt modéré d’ouest revenant au sud-ouest.

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Samedi, le ciel sera partagé entre éclaircies et champs nuageux durant une grande partie de la journée. Dans le courant de l’après-midi et en soirée, les nuages deviendront plus nombreux à partir de l’ouest et pourraient laisser échapper une averse, surtout sur le nord-ouest du territoire. Les maxima se situeront entre 21°C en bord de mer ainsi qu’en Hautes Fagnes et 24 ou 25°C dans le centre du pays, sous un vent modéré, et temporairement assez fort au littoral, de secteur ouest à sud-ouest.

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Dimanche, le ciel sera d’abord très nuageux avec des périodes de pluie ou de bruine. Dans le courant de la journée, le temps deviendra plus variable à partir de l’ouest avec alternance d’éclaircies et d’averses pouvant être accompagnées de quelques coups de tonnerre. Les maxima se situeront autour de 16°C en Hautes Fagnes et entre 20 et 22°C dans le centre du pays.

Lundi, le temps sera frais et variable avec des averses pouvant parfois être intenses et orageuses, mais aussi des éclaircies.

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(04/07/2025 : 06:10)

Le corps d’un homme découvert en Flandre : le parquet ouvre une enquête, « il s’agit d’un décès inhabituel » 

Le corps d’un homme a été retrouvé jeudi soir dans la commune limbourgeoise de Hamont, a confirmé le parquet du Limbourg.

Le corps a été découvert jeudi vers 17h40. « Le parquet a ouvert une enquête, car il s’agit d’un décès inhabituel », a expliqué Liesbeth Lekens, du parquet.

Il est toutefois certain que l’homme n’a pas été victime d’un accident de la route. Il n’y a également aucune indication qu’il s’agisse d’un acte criminel.

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(03/07/2025 : 21:52)

Des médecins fâchés de ne plus pouvoir proposer des consultations privées plus chères : « Certains estiment que leur travail mérite plus » 

Cette fois, c’en est trop pour Aurore Dony, médecin généraliste. Le 7 juillet prochain, elle participe à la grève, comme ses confrères, un mouvement inédit. « C’est quand même des conditions de travail qui nous concernent et finalement en fait ce sont des décisions qui se décrètent dans des bureaux où on est piloté à distance, on est de plus en plus contrôlé », déplore-t-elle. Objet de leur colère notamment, la fin des déconventionnements partiels des médecins. C’est-à-dire ces deux jours et demi par semaine prévus par la loi durant lesquels le médecin peut vous facturer des suppléments d’honoraires. Une consultation privée en somme, une question de survie financière, estime cette généraliste.

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« Il faut savoir qu’il y a toute une partie de la médecine qui n’est pas rémunérée. Il y a le contact patient, il y a la consultation qui dure une vingtaine de minutes. Il y a tout le travail administratif qu’on fait à côté, où on en demande encore plus, qui n’est pas rémunéré », égrène Aurore Dony. « Et donc là vient la question du déconventionnement, explique-t-elle. parce qu’il y a des médecins qui estiment que leur travail mérite plus par rapport à ce qui est proposé dans la convention qui correspond uniquement au contact patient, à la consultation en elle-même. »

En Belgique, parmi les médecins généralistes, plus de 9 sur 10 sont conventionnés. 8 médecins spécialistes sur 10. Seuls, un peu plus de 3 % ne le sont que partiellement. C’est cette infime partie que le ministre souhaite supprimer. Ces médecins vont devoir choisir leur camp.

« Le bon sens va disparaître quand on a toujours quelqu’un avec un bâton dirigé vers vous, estime Stan Politis, président du groupement belge des médecins spécialistes. On voit le bâton du ministre au niveau commun, au niveau des tarifs d’accord et au niveau individuel du médecin. On n’a pas besoin de ça. »

Le patient ne comprend pas que le prestataire soit conventionné le matin, ne soit pas conventionné l’après-midi.

La mutualité chrétienne soutient cette mesure au nom de la transparence. « Le patient ne comprend pas que le prestataire soit conventionné le matin, ne soit pas conventionné l’après-midi. Il prend un rendez-vous, il pense qu’il aura un tarif et finalement il a des suppléments », raconte Élise Derroitte, vice-président des mutualités chrétiennes. « C’est vraiment illisible ce conventionnement partiel, martèle-t-elle. On plaide pour que les personnes conventionnées soient pleinement conventionnées. » Injustifié, estime ce radiologue, lui-même déconventionné en dehors de l’hôpital, comme la plupart de ses collègues. « On doit mentionner le jour où on est conventionné, les heures où on n’est pas conventionné. On doit l’introduire sur le site de l’INAMI. C’est quelque chose qui est complètement transparent », argue Frédéric Alexis, membre du CA de la société belge de radiologie.

Une manière aussi de désengorger les hôpitaux. « Le fait de pouvoir consulter en dehors de l’hôpital, ça veut dire que quand les ressources de l’hôpital ne sont plus utilisables, par exemple le soir après 18h, le week-end, on peut le faire à l’extérieur. Ça réduit quand même aussi dans une certaine mesure les listes d’attente. L’accessibilité aux soins s’en trouve améliorée, contrairement à ce qu’on dit. » » , ajoute-t-il.

Ces nouvelles mesures annoncées par le ministre pourraient entraîner à terme un déconventionnement massif. C’est ce que craignent les médecins du pays.

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(03/07/2025 : 21:36)

« Il est constamment en panne » : les incidents liés au tram à Liège s’accumulent, est-ce normal ? 

Ils sont interminables et sont présents à Liège depuis six ans. Les travaux du tram de Liège s’éternisent. Malgré les apparences de fin de chantier, les marteaux-piqueurs continuent de résonner. Des ouvriers cassent même des zones déjà terminées depuis des semaines.

« On a cassé tout le béton qui avait été fait par périodes successives. C’étaient des petits morceaux et puis finalement on avait un patchwork qui était vraiment inacceptable. Donc, on a recassé tout », explique Daniel Boden. Cet architecte est à l’origine du tracé du tram – 11,7 kilomètres dessinés il y a une quinzaine d’années. Depuis plusieurs mois, il vérifie chaque détail et passe tout au crible : des abris voyageurs aux dalles endommagées, en passant par la pelouse.

Un problème, notamment, concernait l’écoulement de l’eau de pluie. « La pente n’avait pas été correctement pensée, ce qui provoquait des flaques d’eau, très dangereuses en hiver. On a donc refusé la surface, et ils ont corrigé en la refaisant entièrement », précise l’architecte.

Mais depuis sa mise en service fin du mois d’avril, les problèmes techniques s’accumulent. Vous êtes d’ailleurs nombreux à nous envoyer des messages via le bouton orange Alertez-nous. « Le tram est constamment en panne, avec un affichage de problèmes techniques en direction du Standard », signale un voyageur. « Une dame a été percutée par le tram. La police, l’ambulance, le SMUR et les pompiers sont sur place », avertit un autre témoin.

 Nous recevions des œufs sur le pare-brise
Un conducteur anonyme

Cette situation est difficile à vivre pour le personnel du TEC. Certains ont accepté de témoigner anonymement : « Au début, nous recevions des œufs sur le pare-brise. Maintenant, ce sont des bouteilles d’alcool en verre, comme ce soir à 23h30. Nous sommes tous d’accord sur le fait que le tram rencontre beaucoup de problèmes, mais à chaque fois les personnes prises pour cibles sont les conducteurs. Nous ne sommes pas responsables de la situation », regrette un conducteur.

Sur les 18 rames mises en circulation, 4 ont déjà été endommagées depuis le lancement. Le dernier accident remonte à mercredi soir : une voiture n’a pas cédé le passage au tram.

Face à cette succession d’incidents, des mesures sont envisagées. « On va dresser un relevé précis des événements à risque pour proposer des solutions, là où c’est possible puisque nous sommes encadrés par le code de la route et le respect d’une certaine signalisation. Parfois, il faudra peut-être rendre la signalisation plus visible, plus percutante », indique Daniel Wathelet, responsable de la cellule communication du tram de Liège.

Malgré tout, le tram connaît un franc succès populaire. Chaque semaine, près de 100.000 passagers l’empruntent. « Les Liégeois sont capables de tout. Ils ont adopté le tram, c’est devenu une sorte d’ascenseur horizontal : on monte, on descend avec une grande facilité », se réjouit Daniel Boden.

Mais il faudra encore faire preuve de patience. Les derniers travaux de finition et corrections devraient durer au moins une année supplémentaire.

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(03/07/2025 : 21:10)

Dernière mise à jour : 06/07/2025 : 03:54